Alors que nous vous parlions lundi de l’enquête menée par la Commission Européenne sur la fusion Essilor-Luxottica, la Commission du commerce de Nouvelle-Zélande, le régulateur national de la concurrence, vient d’autoriser l’opération.

L’organisme estime qu’elle « n’est pas de nature à réduire substantiellement la concurrence sur le marché néo-zélandais ». Plusieurs autorités de la concurrence doivent encore donner leur aval : l’Europe, les Etats-Unis, le Brésil, la Chine et le Canada.

Cette prise de position intervient quelques jours après les propos tenus par la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager. Selon elle, il est trop tôt pour dire si Essilor Luxottica auraient des concessions à faire en échange du feu vert de l’UE.

Le projet de fusion est en effet examiné à la loupe par les autorités antitrust européennes. Leur objectif : « empêcher que la concurrence ne soit entravée de manière significative, notamment du fait de la création ou du renforcement d’une position dominante ».

A ce sujet, une enquête est actuellement menée auprès de certains opticiens, comme nous l’avons appris le 28 août. Ils ont reçu un questionnaire en ligne, « une demande formelle de renseignements sur les marchés où les entreprises parties à l’opération sont actives ».

Pour mémoire, la fusion créera un géant de l’optique de plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une valorisation boursière proche des 50 milliards d’euros.