Depuis le 31 mai et jusqu’au 28 juillet, Zeiss sillonne la France à la rencontre des opticiens et ophtalmologistes. Acuité est allé à Paris, où le camion du verrier s’est garé jeudi 10 juin pour 3 jours, à l’entrée du Jardin des Plantes. Un cadre idyllique et ensoleillé après 3 premières étapes à Strasbourg, Lille et Rouen, et avant de reprendre la route pour Orléans et 12 autres villes.

L'équipe du Zeiss Experience Tour

L'équipe Zeiss accueille les opticiens et opthalmologistes

« Nous accueillons les opticiens le matin et les ophtalmologistes l’après-midi », nous explique Raphaël Amar, directeur du pôle santé visuelle de Zeiss. Au total, une quinzaine de visiteurs se succèdent par jour (difficile de faire plus compte tenu des protocoles sanitaires) pour découvrir les innovations technologiques du verrier, et échanger sur leurs besoins d’équipement.

Fluidification du parcours et diagnostic plus rapide

« Les appareils présentés visent à proposer un parcours plus fluide au patient et à délivrer un diagnostic plus précoce », poursuit Raphaël Amar. « Il faut traiter le plus tôt possible pour avoir des chances de récupération, sur un glaucome ou une DMLA par exemple. »

Zeiss Experience Tour

Les visiteurs peuvent ainsi notamment découvrir le rétinographe Clarus 700 et le Cirrus 600 OCT, dont la résolution d’image est impressionnante et qui rendent l’examen plus rapide. « Cela donne plus de temps pour le dialogue avec le patient afin qu'il comprenne mieux l'évolution de sa pathologie », précise Raphaël Amar. Mais aussi le biomètre optique IOL Master 700, « disruptif en termes de prise de mesures », ou encore le dernier microscope opératoire avec réalité augmentée.

« On est dans de la chirurgie connectée 3.0 », résume le directeur du pôle santé visuelle de Carl Zeiss Vision. Avec comme autre élément marquant la centralisation des données du patient qui font gagner du temps et réduisent au maximum les risques d’erreur lors de la saisie de données.

Zeiss Experience Tour

« Certains opticiens se projettent vers un éventuel parcours de télésoin »

« Les opticiens sont curieux, ce sont des appareils qui les intéressent en tant que membres de la chaîne de santé visuelle », affirme Raphaël Amar. « Ils découvrent des technologies qu’ils ne connaissent pas. Ils posent des questions sur la biométrie, ou encore la longueur axiale qui se rattache à la freination de la myopie, un sujet très important aujourd’hui. Et obtiennent des réponses qu’ils pourront donner à leurs clients. »

D’autres opticiens se projettent dans un avenir plus ou moins proche : « Il est certain qu'ils analysent les possibilités pour un éventuel parcours de télésoin. » Des textes législatifs pourraient prochainement ancrer le sujet dans la profession au vu des discussions entre les syndicats et les pouvoirs publics.