La fin de l'optique en Angleterre ? Non. Enfin, si, si les sujets de Sa Majesté Élizabeth II suivent l'exemple de Dominic Cummings. Ce conseiller du Premier ministre Boris Johnson a réussi, presque à lui tout seul, à créer un gigantesque tollé dans tous les pays cette semaine, menant notamment à la démission de Douglas Ross, membre du gouvernement.

L'origine de tout ce tintamarre ? La vue de Dominic Cummings. S'il participe activement à la gestion du pays, cela ne l'avait pas empêché d'aller se confiner chez ses parents, à 400 kms de Londres, après la mise en place des interdictions de déplacement. Sa raison : la peur d'avoir contracté le coronavirus. Premier écart.

Tester sa vue en conduisant : nouvelle mode ?

Le second est plus éclatant : il y a quelques jours de cela, ce conseiller de Boris Johnson s'est permis une sortie en voiture d'une demi-heure le jour de l'anniversaire de sa femme, le menant à 40 kms de la maison de ses parents. Un non-respect du confinement (toujours en vigueur au Royaume-Uni) qui a d'abord choqué... mais pas autant que sa justification.

Questionné par les médias britannique, Dominic Cummings a refusé de s'excuser et s'est même défendu : souhaitant rentrer à Londres pour travailler, il voulait d'abord « tester sa vue », craignant que le virus ne l'ai affectée. Plutôt que de se rendre chez un opticien-optométriste ou un ophtalmologiste, il a donc préféré se promener en voiture et se faire un avis lui-même.

De quoi faire craindre une faillite aux opticiens du pays. La méthode Cummings permettra désormais « d'économiser une fortune en test de vue », plaisantent amèrement certains Britanniques.

Nouveau coup dur pour notre secteur ?

Un tollé renforcé par le soutien sans faille apporté par Boris Johnson à son conseiller, le Premier ministre ayant même assuré maladroitement qu'il devait d'ailleurs porter des lunettes pour la 1ère fois depuis des années, et ce certainement à cause le virus.

Il ne reste plus qu'à espérer que ce test de vue inauguré par Dominic Cummings ne se développe pas trop. Les coups durs ont déjà été nombreux pour notre secteur depuis quelques mois, il ne manquerait plus que ça...