A l'occasion de la sortie de son livre, « Grandeurs et misères des stars du Net », coécrit avec la journaliste Capucine Graby, Marc Simoncini fait, dans une longue interview publiée par le site du nouvel économiste, l'apologie de l'échec en tant que source de succès. Il en profite aussi pour revenir sur son expérience dans le domaine de l'optique, tirant à boulets rouges sur notre secteur. Ses intentions sont claires : « Sensee ne vend pas de lunettes car on n'a pas commencé ! Pour l'instant, mon objectif est de casser le marché de l'optique, pas de vendre des lunettes».

En attendant, il vante les résultats de son site, affirmant vendre 10% des lentilles, « ce qui va faire de [son site] le plus important vendeur en France ». Mais surtout, il mise sur la politique de la terre brûlée : « La crise va être terrible. Donc, les opportunités vont être énormes et les succès de demain vont naître sur les ruines d'aujourd'hui. Plus il y aura de ruines, plus il y aura de chances. »Très en verve, Simoncini poursuit sa charge: «dans l'imagerie collective, les opticiens sont des voleurs ». Il se montre également très optimiste sur l'avenir « On a tout le temps que je veux. » Le serial entrepreneur se donne dix ans pour réussir. Et ajoute : « quand on aura réussi, Afflelou ne sera plus là. »