Avec une croissance de 0,34% à périmètre consolidé sur le premier semestre 2014, Atol a exposé sa stratégie à venir lors de sa traditionnelle soirée du « Club des Partenaires ». « Pour que rien ne change, il faut que tout change », a cité Eric Plat, PDG de la coopérative.

Et pour s’adapter au marché en mutations, l’enseigne a développé un outil de prise de mesure afin de développer la vente de verres à valeur ajoutée. Ce dernier va prendre « une empreinte visuelle de l'attitude visuelle des clients ».

L'opticien Atol se doit d’être aussi en « ambassadeur de la beauté », avec un concept « fait pour recevoir les plus belles lunettes du monde » et des « marques différenciantes pour tous les consommateurs ». La coopérative vise 40% de son CA réalisé en MDD contre 18% aujourd’hui.En parallèle, elle a négocié la Gestion Personnalisée de Linéaires (GPL). Ce programme instaure un facing fixe des best-sellers des fournisseurs, évite les stocks et veut simplifier la gestion de trésorerie. L’enseigne « jouera le rôle de super-acheteur pour un partenariat gagnant-gagnant », selon Éric Plat. Il se limite, pour le moment, aux marques Vogue, Polo Ralph Lauren, Dolce & Gabanna, Ray-Ban, Police et Façonnable, qui seront « mises en valeur par des outils de marketing relationnel ». 

Enfin, Atol repartira en campagne pour doper sa notoriété au travers de son égérie Adriana Karembeu. Elle devrait vanter les mérites du nouveau site e-commerce de la coopérative développé en partenariat avec Baobaz. « Un virage numérique assuré avec la personnalisation des montures par le consommateur, explique Eric Plat. En 2015, c’est le produit qui va devenir la star, le client pourra le commander sur le web et l’avoir en magasin le lendemain ».