77% des Français* ont le sentiment que le commerce de proximité a perdu son âme, selon un sondage Viavoice pour le magazine Points de Vente. La relation avec son commerçant n’est donc plus ce qu’elle était. Comment la retrouver ? Quelles sont les attentes des consommateurs?
Avoir une âme de commerçant et de professionnel
Tout d’abord, le vendeur doit connaître son produit sur le bout des doigts pour 55% des Français. Il doit aussi mieux cibler les besoins de ses clients (48%), récompenser leur fidélité (47%) et assurer un SAV (45%). Globalement, les Français ne se sentent pas proches des hypermarchés, ni du hard discount et des centres commerciaux. Ce sont les boutiques indépendantes de centre-ville qui retiennent davantage leur attention. Toutefois, ils sont 60% à estimer que le commerce de centre-ville doit être repensé, et c’est d’autant plus critique en zone rurale, relate l’institut Viavoice.
Ressusciter l’envie d’acheter
Interrogés sur leurs attentes, 70% des consommateurs se disent sensibles aux promotions et réductions. La gentillesse du personnel (50%), l’ambiance agréable du magasin (42%) ou encore la possibilité de tester / d’utiliser soi-même avant d’acheter (41%) sont des critères déterminants. S’ensuivent notamment les opérations liées aux programmes de fidélité (36%), les conseils personnalisés (32%) et les démonstrations du produit (28%).
*Etude menée du 11 au 15 mai auprès d’un échantillon de 1 004 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Ce que l'article ne dévoile pas mais dont parle bien l'étude de ViaVoice est que justement le lien est surtout rompu avec 'les gros', les Hypermarché, les Supermarché, le Hard Discount et même constat pour les grands centres commerciaux.
En revanche et c'est là le point de tension, il est bon de se poser la question à chaque enseigne: "moi, en tant que commerçant, est-ce que j'ai su garder le lien 'humain' avec mes clients ?" Cela est valide pour les opticiens.
Et l'étude ViaVoice démontre que justement l'avenir est dans les mains de petits commerçants (sauf si la Grande Distribution change de [...] c'est pas la priorité, a priori) : puisque les Français s'y retrouvent à 52% dans les boutiques indépendantes de centre-villes ; à 61% avec les épiceries du quartier, et à 61% avec les marchés alimentaires (mais dès qu'on passe aux chaines, on descend aux 33% seulement).
l'objectif clé est d'alerter, pour redonner des billes à tout commerce de faire le business dans le bon sens, considérer le client et prendre de bonnes décisions au quotidien. on a préféré donner quelques pistes d'actions et poser la question de manière un peu 'trash' pour sensibiliser au sujet.
Quant au consommateur, en réalité ce sont vous et moi, face aux contraintes, aux tensions du choix, avec la conscience de chacun et sur la base de valeurs de chaque individu - que l'on choisit d'agir ou de préférer tel ou tel produit, telle ou telle enseigne, tel ou tel commerçant. Mais c'est bien de la responsabilité des plus 'puissants', de la Distribution de proposer de la valeur ajoutée et créer la différence dans l'esprit du consommateur, le consommateur agit en réaction à ce qu'il voit et ce qu'on lui propose - bon environnement conduit toujours à une bonne action.
à méditer,
bonne journée