45% de la population, soit 29 millions de personnes, ne bénéficient toujours d’aucune complémentaire d’entreprise, en raison de leur statut. Face à cette situation, l’UFC-Que-Choisir a décidé de mettre à jour son comparateur de contrats individuels santé. L’association de consommateurs se base sur 4 situations « où le choix d’une mutuelle peut s’avérer délicat » : quand on est étudiant, en famille monoparentale, en couple âgé ou seul et âgé.

1,5% de hausse sur les contrats individuels santé

« Contrairement aux dizaines d’autres comparateurs qui foisonnent sur Internet, le nôtre est complètement indépendant et s’appuie sur une scrupuleuse analyse des contrats », explique l’UFC-Que-Choisir. Résultat : une hausse du coût des contrats de 1,5% sur un an et à périmètre inchangé de prestations a été constatée. Soit pour un niveau de prime moyen de 60 euros mensuels, un supplément de 11 euros sur une année.

« C’est une moyenne, qui cache de fortes disparités », ajoute l’association. Près d’un tiers des organismes sont au-delà, et affichent une inflation de plus de 4%. A titre d’exemple, chez Swisslife ou Diffusion Santé, les 8% d’augmentation sont presque atteints. Chez April et Aviva, la hausse se situe autour de 6%. Un peu plus de la moitié des complémentaires étudiées naviguent dans la fourchette de 0 à 4%. Seuls 15% se distinguent et proposent des tarifs en baisse. Chez Mutuelle Mieux Être, la cotisation accuse un recul de plus de 8%, « mais le phénomène est très isolé », précise l’UFC-Que-Choisir.

L’effet de l’âge n’est pas pris en compte…

Toutefois, les observations de l’association consumériste ne prennent pas en compte l’effet de l’âge sur le montant des primes. Or, pour Vincent Harel, directeur adjoint santé prévoyance chez le courtier en assurance Mercer, « la quasi-totalité des contrats santé individuels ont des cotisations qui sont fonction de l’âge, ainsi, même si ce n’est pas tout à fait linéaire, les prix augmentent entre 1 et 2% tous les ans sur la base de ce seul critère ».