Depuis le 1er janvier 2020, le secteur dentaire est entré dans la 2e phase de la mise en place de la réforme 100% Santé. Le 21 février dernier, l’Union dentaire est monté au créneau pour dénoncer les dysfonctionnements dus aux complémentaires santé.

L’Union dentaire fait part de son incompréhension

Son constat est le suivant : de nombreux cabinets font état de sa mauvaise application par certaines complémentaires santé. Cela se traduit par un reste à charge pour les assurés malgré l’existence de contrats responsables et un retard dans le traitement des dossiers.

« Il est incompréhensible et inacceptable de la part de ces organismes de ne pas être en conformité avec la loi plusieurs semaines après leur obligation de prendre en charge ces traitements et alors même qu’elles ont eu près d’un an pour s’y préparer », souligne l’Union dentaire, qui précise que ces dysfonctionnements font suite à ceux enregistrés dans le secteur de l’optique.

Bientôt une réunion au ministère ?

En conséquence, le syndicat exige une réunion au ministère en présence de l’Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie (Unocam), l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam) et les syndicats dentaires. Objectif : évoquer les engagements des Ocam et demander à Olivier Véran, nouveau ministre de la Santé, d’avancer l’application de la résiliation à tout moment des contrats de complémentaires santé.

« La profession dentaire est prête pour le 100% Santé depuis 10 mois maintenant. Il est temps que l’Unocam le soit aussi », conclut l’Union dentaire.