eric_plat_acuite.pngLa coopérative entend aujourd’hui attaquer ouvertement la question des réseaux de soins. « Nous ne sommes ni pour ni contre, a confié à acuite.fr son président Eric Plat. Il s’agit avant tout d’une intégration naturelle dans la politique commerciale de chaque magasin. C’est un des éléments du mix marketing ! »

Atol encourage à intégrer un ou deux réseaux

Ainsi, l’enseigne reconnaît aujourd’hui l’importance des réseaux de soins mais encourage ses associés à ne répondre qu’à un ou deux conventionnements. « De préférence un de modèle ouvert et un autre de type fermé », souligne Eric Plat pour qui l’opticien « n’a aucun intérêt à intégrer l’ensemble des réseaux ». « Les professionnels de santé que nous sommes, doivent reprendre la main par le choix. Il s’agit d’identifier dans sa zone de chalandise ceux qui pourront nous apporter le plus de clientèle afin d’établir un système gagnant. C’est pour cela qu’au niveau national, nous aidons nos coopérateurs à faire ce travail en leur fournissant un outil d’analyse complet dans l’objectif de prendre une décision d’entrepreneur ». Pour ce qui est de Carte Blanche, Eric Plat estime que « l'effort tarifaire est important mais toujours moindre que celui demandé par les autres réseaux. Je regrette cependant qu'ils proposent des montures aux opticiens en contrepartie de l'adhésion ».

Les réseaux ne doivent pas excéder 20% du CA d’un magasin

Pour la coopérative il s’agit toutefois de rester prudent et « limiter l’impact de l’apport clientèle que les plateformes peuvent produire. Un opticien ne doit pas faire plus de 20% de chiffre d’affaires avec les réseaux de soins. Si c’est le cas, cela devient risqué et dangereux », continue Eric Plat. Aussi pour le président de la coopérative, répondre aux appels à candidatures peut être une bonne formule d’appoint mais en aucun cas une finalité : « Si je suis en difficulté, cela ne sauvera pas mon magasin », précise-t-il avant de conclure : « Il faut d'abord se poser la question de l’emplacement, de la surface, des produits, de la formation des équipes... et surtout, aimer son client et le faire voir ! »

Aujourd’hui, la moitié des associés Atol adhère au moins à un réseau de soins.