Alors que notre profession est en mutation, Olivier Petitfils, directeur général ADCL-Aplus, conseille aux opticiens une évolution voire une révolution de son rôle, de la correction à la prévention, a-t-il expliqué lors de la 7ème édition des Journées d’Etudes Vision&Prospective à Méribel.

On sait que 64% des Français approuvent l’intervention des opticiens pour améliorer la santé visuelle juste derrière les ophtalmologistes (83%). Pourtant dans le domaine des solaires, ce sont des canaux de distribution variés, non opticiens, qui réalisent en volume l’essentiel des ventes. Sur un total estimé de 18 millions par an, seulement 5 millions sont distribués par le canal de l’opticien. 

Qui mieux que l’opticien, expert de la santé visuelle peut expliquer aux porteurs les règles de la protection solaire (UVA, UVB, UVC), les paramètres qui influent sur la quantité d’UV reçus par l’homme ? Le consommateur a besoin d’être informé sur les règles européennes (loi de juillet 1995) concernant le degré de filtration des UV et de filtration de la lumière (catégorie de 1 à 4).

ADCL-Aplus  propose une gamme de produits propres à conquérir ce marché. Le verre polarisant y est largement mis en avant. Il est capable d’absorber de manière sélective les rayons circulant dans toutes les directions sauf ceux parvenant verticalement. En effet, si la « lumière verticale » est utile à l’œil, la lumière réfléchie horizontalement, qui crée la réverbération, ne passe pas « la barrière » du filtre.

Près de 10,5 millions de paires vendues à moins de 100€ échappent à l’opticien soit près de 600 millions de CA potentiel. Une gamme d’offres complémentaires en verres 100% polarisés à moins de 100€ est susceptible de changer la donne sur le marché.  

L’opticien reconnu pour sa compétence technique pourrait donc devenir un expert solaire à condition d’en avoir la volonté et les moyens. Les opticiens, nouveaux experts solaires ?