Réunis pour le Grand Oral du Bachelor de Manager en Optique (BMO) à Paris, les futurs diplômés de l'Institut supérieur d'optique (Iso) ont vu leur investissement récompensé. Les quatre promotions (Lille, Lyon, Nantes et Paris 15) se sont retrouvées dans une ambiance conviviale le 4 juillet pour la remise des prix des "meilleurs opticiens managers". Un élève de chaque école a ainsi été reconnu pour son implication tant scolaire que professionnelle tout au long de l'année.

Les lauréats sont : 

  • Laureen Schein pour l'Iso Lyon ;
  • Chloé Malin pour l'Iso Nantes ;
  • Clara Fievet pour l'Iso Lille (absente le soir de la remise) ;
  • et Anaïs de Coster pour l'Iso Paris 15. 

"Concrétiser nos projets professionnels"

"Avec le BMO, nous vous offrons de nouvelles opportunités professionnelles avec une double compétence, optique et management", a commenté Stéphane Lebrati, président de l'Iso. Que ce soit dans l'industrie ou la distribution, les possibilités sont nombreuses au regard d’anciens élèves qui travaillent aujourd'hui, par exemples, au service du développement digital chez Essilor, ou s'engage dans des projets humanitaires au Sénégal ou accède déjà à des postes de directeurs de magasin.

img_8073.jpgTaylor Anelka, directeur du cursus management; Chloé Malin, lauréate pour l'Iso Nantes; Stéphane Lebrati, président de l'Iso; et Sophie Parent, coordinatrice de la formation à Nantes. © Acuité 2016

Fière du travail fourni durant l'année écoulée, le BMO a également permis à Laureen Schein de concrétiser son projet professionnel. "J'ai enfin pu exploiter toute ma créativité et laisser libre cours à mon âme d'entrepreneur", a-t-elle confié à Acuité. Son idée : développer un concept store alliant optique, esthétique et cosmétique. "On y retrouvera tout ce qui peut être lié au regard", explique-t-elle. Mais Laureen attendra encore avant de se lancer car "ça demande beaucoup d'investissements, notamment financiers. Je veux d'abord terminer mes études. Je continue avec un master en management", sourit-elle.

img_8067.jpgTaylor Anelka, directeur du cursus management; Laureen Schein, lauréate pour l'Iso Lyon; Stéphane Lebrati, président de l'Iso; et Alain Pascal, coordinateur de la formation à Lyon. ©Acuité 2016
img_8079.jpgTaylor Anelka, directeur du cursus management; Anaïs de Coster, lauréate pour l'Iso Paris 15; et Stéphane Lebrati, président de l'Iso. © Acuité 2016

Un an en Chine avec Alain Afflelou

Mais Laureen aurait pu tout aussi bien partir travailler sur le continent asiatique. Car à l'occasion de cette remise de prix, les nouveaux diplômés du BMO ont pu rencontrer le premier franchisé Alain Afflelou en Chine. Fu Guanjun, directeur général de MeiLu Vision Co Ltd, ouvrira son premier magasin sous enseigne française en septembre prochain dans la province du Sichuan*, à Chongqing (au centre du pays à 1 500 km de Shanghai et de Pékin). La ville, qui compte déjà un grand nombre d'entreprises françaises et de Français expatriés, devrait voir d'autres ouvertures arriver rapidement afin d'offrir aux 32 millions d'habitants de la ville une "offre premium de qualité".

Alors que les Chinois admirent le savoir-faire français en matière d'optique, Fu Guanjun le voit comme un "avantage concurrentiel". C'est pour cela qu'il propose aux étudiants de l'Iso l'opportunité de travailler dans un de ses magasins pendant un an. Le contrat : après deux mois d'apprentissage intensif de la langue, les volontaires pourront être au contact de la clientèle (aider d'un traducteur si besoin) mais aussi travailler au siège du groupe, qui compte aujourd'hui une cinquantaine de magasins. A titre d'exemple, le premier point de vente Alain Afflelou de Chongqing emploiera 12 à 15 collaborateurs pour une surface totale de 200 m² environ.

"Cette expérience peut vraiment être une aventure exceptionnelle et faire la différence sur un CV, a souligné Stéphane Lebrati à ses étudiants. C'est à la fois une découverte professionnelle et culturelle". Fortement intéressé par la formation des opticiens français, Fu Guanjun envisage également d'envoyer ses salariés étudier à Paris afin de "gagner en savoir-faire et répondre aux besoins d'une nouvelle clientèle".

img_8063.jpgFu Guanjun, entouré de Stéphane Lebrati et de son traducteur, a partagé son expérience du marché chinois avec les diplômés du BMO 2016. ©Acuité 2016