C’est en tout cas ce que souhaite l’Académie Française d’Ophtalmologie. Dans un courrier en date du 31 août, qu'Acuité s'est procuré, sa présidente le Pr. Béatrice Cochener ainsi que le Pr. Dominique Bremond-Gignac et le Dr. Jean-Bernard Rottier incitent la première dame de France à parrainer le dépistage des troubles visuels des enfants.
« Vous savez à quel point les déficiences visuelles peuvent être pénalisantes pour les enfants : manque de concentration, décrochage au cours de la journée, maux de tête, enfants étiquetés « rêveurs », argumentent les ophtalmologistes. Plus tard, dans la vie active, l’absence de dépistage précoce de l’astigmatisme et de l’hypermétropie aura pour conséquence de limiter les choix professionnels et d’interdire la conduite de certains véhicules. Enfin, à un âge plus tardif, le fait d’avoir un œil malvoyant augmente le risque de finir sa vie aveugle ».
L’Académie Française d’Ophtalmologie estime ainsi que « le dépistage de l’amblyopie devrait être une cause nationale tant une mauvaise vision impacte toute la vie d’un individu, sa scolarité, sa vie professionnelle, son autonomie, sa qualité de vie ». Elle alerte Brigitte Macron : « Aujourd’hui nous faisons le constat d’une détérioration de l’organisation du dépistage des troubles visuels des enfants majorée par les difficultés d’accès aux ophtalmologistes. La volonté du Président de la République de promouvoir la prévention est l’occasion de repenser complètement l’organisation du dépistage dans le but de préserver le capital vue de nos enfants ».
Et de conclure : « Nous souhaiterions pouvoir vous présenter nos solutions et nous serions très heureux que vous acceptiez de parrainer le dépistage des troubles visuels des enfants ».
La première dame acceptera-t-elle cette mission ? L’Académie est toujours en attente d’une réponse...
