Et si la maladie de Parkinson pouvait être dépistée de manière précoce  grâce à un test oculaire révolutionnaire ? L’étude menée par les chercheurs de l’institut universitaire d’ophtalmologie de Londres et publiée dans la revue Acta Neuropathologica Communications établit cette hypothèse. Plus concrètement, elle fait savoir que les yeux, et en particulier la rétine, pourraient révéler cette maladie. Le Pr. Francesca Cordeiro, qui a dirigé cette recherche, qualifie cette « percée de révolutionnaire » et souligne qu’« un nouveau test oculaire non invasif permettrait d’intervenir beaucoup plus tôt et plus efficacement pour traiter les personnes atteintes par ce syndrome ».

Comment fonctionne-t-il ? Les chercheurs londoniens utilisent des instruments d'imagerie courant dans les cliniques ophtalmologiques pour dépister des modifications de certaines cellules ganglionnaires de la rétine ainsi que des altérations de son épaisseur, selon nos confrères de TopSanté. Cette méthode de dépistage a déjà été utilisée chez l’homme pour le glaucome.

Rappelons que les patients touchés par la maladie de Parkinson sont principalement âgés de plus 65 ans et ont une vision moins nette en raison de la perte de neurones dopaminergiques dans la rétine de l'œil. Elle se manifeste par des tremblements, des difficultés à se déplacer et à exécuter les gestes du quotidien.