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Débat TV : Réforme de 2007, où en est-on ? L'émission et sa synthèse

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Le Studio TV Acuité Silmo revient sur le bilan du décret de 2007, 4 ans après sa mise en oeuvre. Qu'apportent les récentes recommandations de la HAS sur les conditions de renouvellement ? Quelle est leur portée ?

Sous l'écran, la synthèse écrite de cette émission

Avec :
Patrice Camacho, représentant du SynOpe (Syndicat des opticiens sous enseigne)
Dr Paule-Marie Godeau Le Fur, représentante du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France)
Maher Kassab, PDG de Gallileo Business Consulting
Nathalie Tellier, chargée de mission à l'UNAF (Union nationale des associations familiales)





Synthèse de l'émission : "Réforme de 2007, où en est-on ?"

En avril 2007, un décret autorise la prise en charge, par la Sécurité sociale, des lunettes correctrices renouvelées par les opticiens sur la base d'une ordonnance de moins de 3 ans, sauf objection . Quatre ans après la mise en oeuvre de cette réforme, il s'avère que celle-ci a eu peu d'impact sur les délais d'attente chez les ophtalmologistes. En effet, de nombreux patients ont sollicité les prescripteurs pour obtenir des duplicatas d'ordonnance afin de bénéficier des possibilités de renouvellement de leur équipement chez l'opticien. Aujourd'hui, le délai d'attente pour obtenir un rendez-vous chez l'ophtalmologiste s'établit à 4,8 mois en moyenne (plus de 7 mois dans le nord de la France). Pourtant, la réforme de 2007 s'avère assez bien connu du grand public. Selon le dernier Baromètre Bien Vu Gallileo Business Consulting, 68% des porteurs de lunettes la connaissent, et 29% l'ont utilisée.

Cette réforme a fait l'objet, en mars 2011, de recommandations de bonne pratique éditées par la Haute Autorité de Santé. Celles-ci conseillent aux opticiens de ne pas adapter la correction de leurs clients dans certains cas, par exemple s'ils notent une évolution supérieure à 1 dioptrie sur 1 an. Côté ophtalmologistes, ces recommandations préconisent entre autres de ne pas autoriser le renouvellement par l'opticien dans les situations de pathologies oculaires. Dans les faits, elles permettent le renouvellement dans 80% des situations (les 20% restants relevant de cas « à risque »). Bien accueillies par les professionnels de la santé visuelle, ces recommandations sont malheureusement peu connues du grand public.

Il s'avère enfin que la pratique de la réfraction est un levier de croissance pour les opticiens : dans les magasins qui la propose, la fréquence de renouvellement des lunettes est de 2,5 ans, contre plus de 3 ans en moyenne. Elle est aussi un réel moyen de fidélisation, en améliorant l'image du professionnel.

    Écrit par la Rédaction
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