Selon une dernière étude publiée par la revue scientifique en ligne Plos One, les analogues de prostaglandines généralement prescrits dans le traitement du glaucome auraient des effets secondaires sérieux. Si on savait déjà que ces médicaments pouvaient causer des troubles de la vision, de la sécheresse oculaire ou encore le changement de couleur de l'iris, les scientifiques révèlent l'existence d'autres conséquences beaucoup plus graves.
Ainsi le traitement du glaucome pourrait provoquer de la perte de gras périorbitaire dans les paupières supérieures et inférieures, et l'apparition de ptosis de la paupière supérieure (descente de la paupière consécutive au relâchement des muscles ou des ligaments assurant sa fixation).

Cette étude a été menée en 2011 auprès d'un panel de 343 patients, hommes et femmes, durant 7 mois. Pour le docteur Louis R. Pasquale, directeur du département Glaucome au Massachusetts Eye and Ear, « ces résultats fournissent aux médecins une raison de revoir le moment où ils doivent commencer à les prescrire à de nouveaux patients, en particulier ceux pour lesquels l'objectif est de prévenir le glaucome, comme chez les patients souffrant d'hypertension ou considérés à risque ».

A terme, les chercheurs espèrent qu'un changement sera effectué dans les notices de ces médicaments afin de prévenir de ces risques, notamment de ptosis dont l'impact sur la vue peut s'avérer dramatique.

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