Les huitièmes journées de la DMLA se tiendront cette année du 23 au 27 juin. Le site de l'évènement donne une liste de plus de 200 ophtalmologistes et centres hospitaliers partenaires où les personnes âgées de plus de 55 ans pourront se rendre pour bénéficier d'un dépistage. Parmi les soutiens officiels, on notera la présence de la SFO, du SNOF, de l'Association DMLA, des laboratoires comme Novartis et Bayer, et de Hoya. 
Sur le site grand public des journées [www.journees-dmla.fr/gp], une page rappelle les enjeux de santé publique que représente cette maladie à l'heure du vieillissement de la population. La DMLA est en effet la première cause de malvoyance en France, chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Un million de personnes sont atteintes par une forme plus ou moins sévère de la maladie, tandis qu'une personne sur 4 après 75 ans et 1 personne sur 2 à partir de 80 ans seraient concernées par cette maladie. 

En l'absence de traitement curatif, le dépistage, grâce à un fond d'oeil, reste le meilleur moyen de s'en prémunir avant même qu'elle se manifeste. Dans un communiqué, l'association DMLA souligne que le délai entre l'apparition des premiers symptômes et la consultation chez l'ophtalmologue ne doit pas dépasser une semaine. Plusieurs études scientifiques ont prouvé l'importance d'une prise en charge rapide de la DMLA pour éviter la baisse de la vision. Selon les travaux d'une équipe de chercheurs américains, un patient a 2,6 fois plus de risque de ne pas améliorer son acuité visuelle, voire d'en perdre, s'il consulte un spécialiste 6 mois après le début des signes de la maladie. 

Les symptômes de cette pathologie sont les suivants : baisse rapide de l'acuité visuelle, sensation de voir les lignes droites déformées ou gondolées. Ils peuvent être détectés à l'aide de la grille d'Amsler. À un stade plus avancé, le souffrant peut avoir la sensation de voir une tache sombre au centre de son champ visuel.
Plus de détails sur le site très didactique des journées de la DMLA en cliquant ici.

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