Le 13 et 14 octobre prochain aura lieu le congrès annuel de la Fédération des opticiens de France (Fnof), l'un des syndicats les plus actifs dans la défense de votre profession d'opticien.
Le programme est dense, les invités nombreux, et les sujets d'actualité. Le programme et bulletin d'inscription sont disponibles en pièce jointe.
Au menu, des tables rondes sur les échanges numériques entre ophtalmologistes et opticiens, la santé visuelle au travail, la dématérialisation des données de santé, la profession d'opticien-optométriste au niveau européen, l'attractivité du métier, traçabilité et conformité, écoresponsabilité de la filière industrielle...
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Rassembler les professions de santé
La première table ronde va regrouper plusieurs professions médicales qui, à premier abord, n'ont pas grand-chose en commun : kinésithérapeute, orthophoniste, chirurgien-dentiste, ophtalmologiste et opticien. Une rencontre étonnante qui prend tout son sens avec les mots du président de la Fnof, Hugues Verdier-Davioud :
« L'opticien travaille en collaboration et la main dans la main avec tous ces professionnels de santé, dans l’intérêt du patient. En conséquence, il sait inscrire son expertise, ses compétences particulières voire uniques, acquises par la formation ou au contact de ces autres professionnels de santé, sur son territoire ».
Partager les expériences
« Pendant le congrès, nous allons partager un ensemble d’expériences où l’opticien intervient en tant que professionnel de santé.
Par exemple, nous aborderons avec les ophtalmologistes non seulement les sujets liés à la e-prescription, mais aussi l’adaptation en primo, et plus largement les échanges interprofessionnels à renforcer. Une nouvelle ère commence. Nous sommes sur une mutation générationnelle, eux comme nous. Il faut saisir notre chance ».
Défenseur de l'opticien de santé
« La vision de la Fnof est de défendre l’opticien par le prisme de la santé et du code qui le/la protège et non par le prisme du tout commerce décomplexé, sans filtre et sans garde-fou. Il n’y a rien de nouveau dans le tout commerce qu’une autre filière n’aurait déjà testé et dont on ne connaîtrait pas les effets positifs ou pervers. La Fédération des opticiens de France n’ambitionne pas de réinventer la roue. En revanche, en qualité de profession réglementée, il y a des pistes à creuser ou dont on peut s’inspirer en développant notre spécificité paramédicale en priorité ».