Opticien depuis 15 ans, Michaël Lalande a ouvert en avril 2017 à Lyon (69), son premier magasin d’optique appelé Loulou. Votre confrère a imaginé une adresse intimiste, l'accueil du client est personnalisé et les collections de montures sont rares, souvent exclusives. Rencontre…

Acuité : Pourquoi Loulou ?

Michaël Lalande : J'avais envie d'un nom différent qui n'évoque pas un magasin d'optique. Loulou confère un côté très sympathique et affectif. Mon objectif : bousculer les codes et interpeller les clients.

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Magasin créateur Loulou 

A. En quoi vous différenciez-vous de vos confrères ?

M.L : Tout d'abord, je me différencie par rapport aux collections. Parmi les marques proposées dans mon magasin : Oscar Magnuson, Ahlem et Salt, Savile Row, la petite lunette rouge, Nathalie Blanc ou encore Lucas de Staël. La plupart de ces collections n’étaient pas vendues par mes confrères à Lyon.

Mon approche commerciale est également un peu différente. Sur les 600 montures en stock, une centaine sont exposées sur les présentoirs. J'accompagne toujours le client. Les lunettes sont présentées dans un écrin chic, mais sans présentation ostentatoire afin qu'il se sente à l'aise.

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Une centaine de montures exposées dans le magasin 

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A. Votre méthode s'inspire des grandes conciergeries de luxe

M.L : Tout à fait. Mon souhait : simplifier la vie des porteurs. Je leur apporte un service personnalisé. Certains me demandent par exemple le prêt de montures afin d'avoir l'avis des proches ou encore la livraison des lunettes au travail ou à domicile. Je peux également m'occuper de la prise de rendez-vous chez l'ophtalmologiste.

Chez Loulou, l'accueil du porteur est différent. Dès son entrée dans le magasin, je propose des boissons chaudes (café ou thé) ou fraîches et des gourmandises issues des torréfacteurs lyonnais. D’autres petites attentions sont présentent pour que le client soit comme chez lui.

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Les montures présentées dans un écrin chic 

A. Vous avez également mis en place des rendez-vous fédérateurs. De quoi s'agit-il ?

M.L : Ma démarche consiste à fédérer une communauté autour du magasin. La vente d'équipements optiques représente bien entendu un levier essentiel mais pas unique. Tous les mois sont ainsi organisés des évènements atypiques. A l'heure actuelle, un bijoutier lyonnais expose ses pièces dans mon point de vente. J'accueillerai ensuite un photographe et un cuisinier. Les clients peuvent se rendre chez Loulou pour acheter autre chose que des lunettes. Ces évènements créent du lien et fédèrent à l'instar d'un véritable Club.

A. Quels sont vos résultats ?

M.L : L'accueil des clients est très bon et les résultats sont conformes aux attentes. Mon positionnement est milieu-haut de gamme. Le prix des montures est compris entre 150 et 800 euros.

Je compte embaucher des collaborateurs et continuer le développement du magasin.