4 mois après l’entrée en vigueur de la réglementation sur les enseignes lumineuses, quel est le bilan de cette mesure ? 

Comme nous vous l’indiquions en juillet dernier, un arrêté de 2013 sur l’éclairage intérieur des vitrines et un décret de 2012 sur les publicités et enseignes prévoyaient l’extinction des lumières 1 heure après leur fermeture. Vitrines et enseignes, quant à elles, devaient être éteintes au plus tard à 1 h du matin.

Pour le moment, force est de constater que les textes sont loin d’être appliqués. A tel point que des associations se mobilisent pour identifier les récalcitrants. 

« On a relevé plus d’un millier d’irrégularités », déclare Elodia Bonel de France nature environnement (FNE) à l’AFP, après avoir arpenté les rues d’une trentaine de communes en Rhône-Alpes, Alsace, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté. 

Ces réglementations ont pour vocation de protéger la santé des habitants et de la faune de la « pollution lumineuse ». La nuit, la lumière perturbe l’horloge biologique, ce qui accroît le risque de cancer, de diabète et de dépression. 

Respecter cette interdiction permettrait également de faire une économie de 200 millions d’euros par an, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire. D’après l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN), il faut aller plus loin avec un plan national de prévention, de limitation et de suppression des nuisances lumineuses. 

Pour rappel, si vos vitrines restent allumées toute la nuit, les sanctions peuvent aller de 750 à 7 500 euros.