Le Syndicat national autonome des orthoptistes (SNAO) s’est réjoui du contenu du rapport Igas, publié la semaine dernière, et particulièrement de ses conclusions.

« Des évolution fortes »

« Le constat dressé est conforme à la réalité de terrain et montre les limites du système actuel », explique le syndicat. « Seules des évolutions fortes permettront demain une réelle évolution de la filière. » Le SNAO invite désormais le gouvernement à appliquer au plus vite ces mesures « pour le bien de la santé visuelle de la population ».

Plusieurs suggestions ont particulièrement été appréciées par le SNAO :

  • Des responsabilités propres, notamment pour le traitement des troubles simples de la réfraction ;
  • La possibilité d’adapter les primo-prescriptions en cas d’erreur manifeste ou d’inconfort ;
  • Le suivi des patients dont la pathologie est stabilisée ;
  • Le lancement de campagnes d’information annuelles sur la possibilité de renouvellement des corrections optiques par les orthoptistes ;
  • La création de Master en pratique avancée.

Le hic de la formation initiale

Le syndicat valide également la préconisation, dans le cas où les délais de rendez-vous chez l’ophtalmologiste ne diminueraient pas d’ici fin 2021, d’autoriser la primo-prescription des verres correcteurs par les orthoptistes pour les 16-42 ans.

Seul point sur lequel la SNAO affiche des regrets : la formation initiale, jugée trop hétérogène entre les secteurs et pauvre sur le plan de « l’enseignement du coeur de métier historique de la profession que sont la rééducation et la réadaptation ».