Présidée par Thierry Peyraud, l’assemblée générale de l’association EDI-Optique qui vise à améliorer les échanges de données informatisés dans notre secteur, s’est déroulée hier jeudi 23 juin.

A l'issue, les membres ont annoncé un changement de nom et d'identité visuelle. EDI-Optique devient Normeyes.

De nouvelles ambitions

Dans le cadre de cette transformation, l'association étend désormais son périmètre à la santé visuelle et à l’audition. Sa nouvelle signature se caractérise par une forme ovale qui représente à la fois l'oeil et aussi l'oreille. L'accent est mis sur des couleurs dynamiques et modernes qui symbolisent la recherche d'alignement des différents acteurs de notre écosystème. L'ajout de pixels sur le nouveau logo connote la data, qui est aujourd'hui au centre des préoccupations de Normeyes.

Réflexion sur le futur… et le besoin de data 

pdf_p11.png« Notre défi collectif : faire plus avec moins de ressources et d'impacts », affirme l'association. Comment ? En passant « d'une économie linéaire (extraire - fabriquer - jeter) à une économie circulaire (recycler - fabriquer - consommer) ».

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Dans cette perspective, l’association milite pour la création d'une organisation commune en matière de gestion des retours, des matières premières, revalorisation des reprises, réemploi & réutilisation, recyclage des emballages et gestion des cycles de vie.

Données personnelles, dématérialisation et traçabilité 

Autre sujet abordé lors de cette assemblée générale : les données personnelles. Objectif : travailler sur la minimisation des données dans les commandes et dans tous les flux en découlant.

Après concertation avec ses membres, un consensus a été trouvé avec une capacité d'action par :

  • le patient/consommateur (via le consentement traité par le logiciel opticien);
  • l'opticien (via les paramètres fournisseurs du logiciel opticien);
  • le fournisseur (via le catalogue).

« Chacun doit se mettre en conformité », insiste Normeyes, qui indique que le coût d'implantation a été jugé par tous les acteurs comme étant gérable.

Concernant la dématérialisation, une étude d'impact a été réalisée. Elle sera suivie par une large consultation lancée dans les prochains jours. Les enjeux sont doubles : s'assurer que les processus de facturation propres à l'optique sont bien pris en compte par l'Etat et optimiser les flux pour améliorer le coût d'émission et de traitement des factures.

L'association a également fait savoir qu'un certain nombre d'incertitudes demeurent quant à l'application du règlement européen pour la traçabilité des verres. Quant aux montures, « des impacts ont été identifiés du côté des éditeurs de logiciel. En particulier, pour la gestion individuelle des montures dans le stock magasins (en remplacement de ref x quantité) pour assurer la traçabilité. Des travaux complémentaires vont être menés ».