La première étude épidémiologique française sur la myopie avait été lancée en 2016 par le CHU de Poitiers en collaboration avec Krys Group et menée par le Pr Nicolas Leveziel. Dans un communiqué de presse reçu ce jour, Krys Group dévoile les nouveaux résultats de cette enquête menée sur la base de données anonymisées collectées auprès de 696 magasins Krys, soit environ 5 millions de porteurs.

Une progression de la myopie aussi chez les adolescents et jeunes adultes

L’étude confirme les premiers résultats du mois de mars 2021 indiquant que « l’âge du diagnostic est le facteur déterminant dans la progression de la myopie chez l’enfant ». C'est notamment le cas pour les enfants de 7 à 9 ans avec un taux de progression de 33%, et de 10 à 12 ans avec 29% de progresseurs.

Les résultats récents font apparaître que la myopie continue de progresser chez les adolescents et les jeunes adultes. L’étude révèle également que cette amétropie progresse chez 18% des 14-15 ans et chez 14% des 16-19 ans. Il y a donc un fort risque de développer une myopie forte sur 5 ans : 76% pour les individus les plus myopes agés de 14 à 16 ans et 58% pour les 19-23 ans.

L’étude conclut en réaffirmant l’importance d’une prise en charge de la myopie le plus tôt possible mais également sur la mise en place des solutions de freination à l’adolescence et ce, jusqu’à l’âge adulte.

Les solutions de freination

D’après le communiqué de presse, « le rôle des opticiens est central, tant en matière de sensibilisation et de dépistage, que de prise en charge de la myopie dès le plus jeune âge ».

Pour rappel, il existe différents dispositifs de contrôle, l’orthokératologie et l’atropine 0,01%.

En ce qui concerne les dispositifs correcteurs, l’étude fait mention des lentilles MiSight® 1 day de Coopervision, des verres Hoya Miyosmart, et des verres Stellest d’Essilor international.