L’Asnav (Association pour l’amélioration de la vue) vient de dévoiler les résultats de sa seconde enquête* menée en partenariat avec OpinionWay : Les Français et la myopie.

Un problème qui concerne un adulte sur deux et un enfant sur quatre

Selon l’étude, 48% des adultes « déclarent ressentir une gêne passagère ou durable pour voir de loin ». Parmi les catégories de population les plus touchée, on retrouve :

  • Les femmes (52% contre 43% chez les hommes).
  • Les 18-24 ans (55% contre 41% chez les 65 ans et plus).
  • Les CSP+ (56% contre 46% pour les « catégories populaires »).

Concernant les moins de 18 ans, 27% des parents interrogés déclare qu’au moins un de leurs enfants a déjà ressenti une gêne pour voir de loin.

Les Français sont plutôt enclins à faire contrôler leur vue

L’étude révèle que 79% des personnes ayant déjà ressenti une gêne déclarent que cela les a incités à faire contrôler leur vue (dans 15% des cas pour la première fois).

  • Les femmes semblent être plus disposées à faire un bilan visuel (83% contre 74% pour les hommes). Dans le cas d’une première consultation, il semble que 19% des femmes ont été incitées à vérifier leur vue contre 10% des hommes.
  • 86% des plus de 65 ans déclarent faire contrôler leur vue après l’apparition d’un défaut visuel contre 75% chez les 50-64 ans et 76% chez les 35-49 ans.

Nos concitoyens sont particulièrement vigilants lorsque ces problèmes concernent leurs enfants : seulement 6% d’entre eux ne font pas contrôler leur vue en cas de problème.

Il existe cependant des réfractaires puisque 21% des Français qui ressentent des problèmes de vue de loin ne font pas contrôler leur vue. Sont principalement concernés les hommes (25%, contre 17% chez les femmes) et les CSP+ (28%).

Une maladie encore peu connue du grand public

Seulement 35% des Français ont déjà entendu parler de l’augmentation du nombre de myopes chez les plus jeunes, en hausse de 10 points par rapport à la dernière étude Asnav/OpinionWay « Les Français et la santé visuelle » réalisée en 2021.

Nos concitoyens sont également peu informés sur les moyens de la ralentir : bien que 68% d’entre eux déclarent être conscients qu’il existe des solutions, 42% ne savent pas précisément lesquelles et 26% déclarent en connaitre certaines. Enfin, ils sont 31% à estimer qu’il n’existe pas de solutions pour lutter contre la myopie.

*Cette étude a été réalisée les 4 et 5 mai 2022 auprès d’un échantillon de 1057 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus