Pour faciliter votre quotidien, l'association EDI-Optique* entre en phase de déploiement de son projet de standardisation de catalogues électroniques pour montures. Après les verriers et les laboratoires de contactologie, les lunetiers se sont mis en ordre de bataille pour fournir les éléments essentiels à la numérisation de leurs collections.
A ce jour, 18 catalogues de fabricants de montures ont été validés, représentant 145 marques et 75 000 références. Dans les prochaines semaines, près de 215 marques soit plus de 110 000 références seront décrites. « Nous visons d'ici la fin de l'année 80 catalogues pour un total de 350 marques et 200 000 références environ, ce qui représenterait 80% des références produits vendues en France », précise Thierry Peyraud, président d'EDI-Optique. L'année 2013 marquera une avancée importante. Les catalogues ne sont qu'une première étape. Le but étant d'aller jusqu'au passage des commandes ».

Ces catalogues électroniques universels marquent un tournant dans la façon de gérer la lunetterie. Ils regroupent toutes les informations pour acheter, vendre, stocker et optimiser la gestion des montures. Pour l'opticien, ils permettent de mettre en place :
- un cycle complet des échanges électroniques (commandes, bulletins de livraison, factures),
- des entrées en stock simplifiées pour le magasin,
- un lettrage des factures simplifié,
- la consolidation des stocks,
- le calcul des sell-out par modèle,
- le réassort automatique.
En pratique, les catalogues électroniques peuvent d'ores et déjà être intégrés aux logiciels permettant les commandes en EDI. Ils seront mis à jour automatiquement, un message avertira l'utilisateur des nouveautés.

Du côté des fabricants, cet outil va les aider à anticiper les tendances, à être plus réactif afin d'éviter les ruptures de stocks, à faciliter et simplifier l'échange commercial. Enfin, il offre la traçabilité et le respect d'une chaîne numérique entre le producteur et le consommateur dans l'objectif de sécuriser le client.

« C'est l'engagement de nombreux acteurs qui a rendu cela possible, souligne Jean-Christophe Leroy, directeur programme EDI-Optique. Les éditeurs de logiciels ont fait un énorme travail d'accompagnement. On entre dans la réindustrialisation des méthodes de vente par la maîtrise des systèmes d'informations. C'est toute la profession qui entre d'un coup dans cette ère du numérique », conclut-il.

*L'association EDI-Optique compte aujourd'hui près de 70 membres : centrales et enseignes, fabricants de verres et de montures, laboratoires et plateformes et distributeurs de contactologie, éditeurs de logiciels. Elle vise à établir des standards nationaux et internationaux pour faciliter les échanges électroniques dans le secteur de l'optique et à promouvoir l'utilisation des échanges de données.