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[Video] Table ronde : les enjeux du recrutement en optique

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A l’occasion du Silmo 2022, deux tables rondes ont été organisées par Acuite pour lancer un débat sur les enjeux du recrutement et de la fidélisation des candidats.

La première concerne l’attractivité du travail en magasin d’optique, et la seconde s’intéresse au management de la génération Z, et au management inter générationnel.

 

L’attractivité du métier :

Le constat est établi depuis des années : il manque des candidats. Un magasin sur deux cherche à recruter, et 95% d’entre eux rencontrent des difficultés à embaucher.

 

Les intervenants :

  • Jean-Claude Bellanger, secrétaire général des Compagnons du devoir et conseiller « apprentissage » auprès de l’Elysée
  • Bertrand Schmid, propriétaire de 3 magasins indépendants et 3 magasins Afflelou en région parisienne
  • Philippe Majorczyk, opticien à Carvin (62) et président du Collège des opticiens de France (Cnof)


Pour illustrer les problèmes rencontrés dans les points de vente et stimuler le débat, un film regroupant plusieurs témoignages d’opticiens ayant quitté le travail en magasin a été projeté (NDLR : le nombre d'abandonnistes est estimé entre 15 et 18%).

 

Jean-Claude Bellanger a été invité pour mettre en parallèle la filière du bâtiment et celle de l’optique : dans ces deux secteurs, il y a des difficultés à intéresser les jeunes à choisir ce métier et à y rester.

Il a su, en quelques années, remettre à plat les problèmes que rencontraient les employés du bâtiment, en développant une vision de la filière à 6 ans, en impliquant l’Education nationale pour améliorer l’orientation des jeunes étudiants, en faisant collaborer les différents acteurs du bâtiments (industriels, chefs d’entreprises, syndicats…) pour améliorer les conditions de travail, notamment avec la mise en place d’une GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, méthode pour adapter les emplois, les effectifs et les compétences aux exigences issues de la stratégie des entreprises et des modifications de leurs environnements économique, technologique, social et juridique). 

 

Philippe Majorczyk de son côté regrette que le diplôme du BTS-OL n’ait pas évolué depuis 25 ans, alors que la société s’est profondément métamorphosée, y compris les besoins visuels, tout comme les possibilités techniques d’y répondre. Depuis 6 ans, le Cnof s’attèle à cette tâche de transformation du diplôme. Un malheureux incident technique survenu au niveau du micro de Philippe Majorczyk nous a contraint de sous-titrer une partie de son intervention. 

 

Bertrand Schmid rappelle qu’il existe de nombreuses formations pour se spécialiser en optique, et que la plupart des enseignes proposent également des formations complémentaires. Il est régulièrement sollicité par des établissements scolaires pour faire découvrir le métier d’opticien aux collégiens et lycéens, pour favoriser des vocations, mais aussi pour éviter que certains étudiants se retrouvent surpris par la réalité du travail en magasin.

 

Comme l'indique Jean-Claude Bellanger, c'est à la filière tout entière, syndicats d'opticiens et industriels, de s'emparer de cette problématique.

Écrit par la Rédaction
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5 commentaires
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Tabaric Luc
je pense que ce monsieur n a jamais travaillé dans un magasin!!!!
tout ce qui est dit dans le reportage est ultra vrai et généralisé !!
ce metier n a plus beaucoup d intérêt !!!
Benjamin Massart
Ca tourne en rond une fois de plus ! Le beau métier, le technique, la diversité du métier, rendre la vue... Bull Shit !
D'ailleurs il n'y avait pas de salarié autour de la table.
Ca reste un job mal payé de vendeur de lunettes car c'est la vérité, où on bosse le samedi et plus personne n'en a envie, tout le monde veut avoir ses samedis dimanches et un salaire correcte .
Bosser jusqu'à 19h et ne pas pouvoir s'occuper convenablement de ses gosses...
Ne pas pouvoir passer 2 jours consécutifs en famille...
Mieux vaut être burelier finir à 18h et avoir tous ses weekends en famille.
L'épanouissement au travail dans une boutique il ne tient pas 10 ans ( sauf si on est son propre patron )
C I
D'accord avec vous, B M, pour les 2 premières phrases.
Le reste me laisse perplexe...
S'engager dans la formation optique,ne suppose pas s'etre projeté, dans la plupart des cas,dans une profession liée au commerce ?
Le commerce pour vous, ça se doit d'etre aussi confortable que certaines professions que je ne citerai pas et qui tiennent compte de l'épuisement au travail avant toute considération de rentabilité ?
Vos penchants pour des professions en apparence plus bienveillantes vous conduiraient certainement et également à des désillusions en matière de salaires...
Finalement,aviez vous fait le bon choix au départ ?
Et ne raccourcissez pas votre vision du "patron"
C'est d'abord un engagement envers son projet,des résultats à atteindre pour honorer ceux qui vous ont fait confiance, un accompagnement permanent de ses équipes,et accessoirement "s'octroyer" un salaire..... mais surtout,la hantise de ne pas y arriver...
et ce, meme bien après 19h et la plupart du temps sans voir grandir ses enfants...
Projetez vous plutot dans une ballade shopping familiale d'un samedi après midi ou vous tomberiez sur des magasins systématiquement fermés avec une pancarte " nous aussi on veut profiter du samedi..."
Opticien Lunetier
L'intervenant montre qu'une part des départs du secteurs vient "des conditions d'accueil en entreprise et de l'attitude des patrons, à un moment il y a un manque de considération".
Le film montre également ce manque de considération et met en évidence l'insoutenable administratif qui écrase notre métier. Je reste passionné par le métier mais si je pars ce poids administratif sera un vrai facteur déterminant.
Celine Fch
"ne reflètent pas le métier pratiqué par les opticiens" .....
continuez comme ça .... et y'aura plus personne en magasin :((((
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