Au lendemain de l'adoption partielle par le Sénat de la proposition de loi relative aux réseaux de soins mutualistes, l'association des Opticiens Lunetiers Unis (Olu) réagit vivement, en rappelant « la très forte déception et l'inquiétude de la profession face à ce vote. »
« Pas réellement surpris du résultat final », son président, Yann Fournier, s'est néanmoins réjoui de voir « certain de nos arguments repris par des sénateurs », à l'image d'Alain Milon (UMP) et Catherine Génisson (PS).
A l'en croire, le combat demeure encore entier. L'association lance d'ailleurs un appel aux acteurs de notre profession afin « d'arrêter une position commune » et que « l'intérêt global de l'ensemble des porteurs et des opticiens [puisse] prévaloir sur des intérêts économiques court-termistes. » Et d'ajouter que « la menace de voir 3 000 points de vente disparaître est bien réelle. » La position de l'association reste donc la même : « des réseaux de soins ouvert à tous... ».
Au-delà des représentants politiques, Yann Fournier s'attaque également à « certains vautours » qui, « senseeblement, (...) se délectent de notre désunion ». Plus de 300 actuellement, les Olu espèrent atteindre 500 membres à la rentrée prochaine. « En ces jours sombres, l'union est on ne peut plus indispensable », conclut-il.
Pour mémoire, rappelons que l'article 1 de la PPL Le Roux a définitivement été adopté en séance hier, et que les articles 2 et 3 doivent encore être présentés à l'Assemblée nationale en seconde lecture. La date de cette séance sera connue dans les prochains jours ou après la rentrée parlementaire.
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