Vous avez été plus de 800 à participer à notre dernier sondage sur les avantages à devenir relais-colis pour des sociétés de vente par correspondance de type La Redoute ou Les 3 Suisses. Le principe : vous réceptionnez dans votre magasin les colis commandés par les clients de ces entreprises, lesquels viennent les chercher dans un délai de 15 jours. Le magasin relais touche une commission pour chaque paquet livré. Si cette activité parallèle est appréciée par certains pour le flux qu'elle génère dans le point de vente, une majorité d'entre vous estime cependant que son intérêt est limité.

- pour 13,4%, être relais colis est une activité rentable, car cela génère du trafic et accroît la clientèle
- pour 26,6%, cette activité est essentiellement utile pour se faire connaître lors d'une ouverture de magasin
- pour 60%, cette activité n'est pas rentable, sa gestion prenant beaucoup de temps et rapportant peu de bénéfices

Cette question a également fait l'objet de discussions sur le forum d'Acuité. Parmi les "plus" du relais-colis, l'apport d'un flux constant dans le point de vente a largement été souligné. Ceux qui le pratiquent se réjouissent du passage de 15 à 30 personnes supplémentaires par jour en moyenne, qui représentent autant de clients potentiels. D'après les témoignages, si ceux-ci ne s'attardent pas dans le magasin au moment de retirer leur colis, certains reviennent dans les semaines suivantes pour acheter un équipement solaire ou optique. Les relais bénéficient en outre de la publicité faite par les sociétés de vente par correspondance, l'adresse du magasin figurant dans les e-mailing et les catalogues qu'elles envoient à leurs clients de la zone de chalandise.

En revanche, la rémunération directe liée à la réception et à la livraison des colis s'avère faible : moins de 300 euros par mois pour un vingtaine de paquets par jour. Les opticiens connaissant cette activité avertissent en outre des difficultés qu'elle génère, notamment sur la période de Noël, durant laquelle une centaine de colis parvient quotidiennement au magasin. Le stockage nécessite de la place, et il faut parfois faire patienter les clients du magasin pour livrer ceux venus chercher leur paquet. Enfin, certains jugent que la pratique du relais-colis décrédibilise l'image de l'opticien en tant que professionnel de santé.

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