Alors que médecins et médias continuent d’affirmer que la DMLA est la première cause de cécité chez les plus de 50 ans dans les pays occidentaux, les personnes atteintes de cette pathologie refusent d’être assimilées à de futurs non-voyants.

Selon une étude menée sur 253 patients par l’association américaine Macular Degeneration Support, 90% des individus atteints ne se retrouvent pas dans l’image d’eux véhiculée par les journaux et les différents organismes médicaux ou caritatifs. En effet, ils soulignent que même au stade avancé de la maladie, la plupart des patients conservent un minimum de vision grâce aux aides Basse Vision et ne sont donc pas aveugles.

"Dire aux patients que la DMLA causera la cécité peut sérieusement compromettre leur santé psychologique, leur qualité de vie et leur motivation pour se traiter" explique Dan Roberts, directeur de l’association. Celui-ci rappelle que les malades doivent être prévenus contre les informations erronées et encourager l’emploi de termes appropriés, comme celui de "limitation de la vision" et non de cécité.

Soulignons qu’un nouveau traitement contre la DMLA, dérivé du Macugen, est depuis peu commercialisé aux Etats-Unis. Baptisé Lucentis, ils permet selon les tests de maintenir la vision dans 95% des cas et de l’améliorer dans un tiers des cas.