Après Lille le 18 avril, les P.R.O. Régions étaient à Rennes ce lundi 25 avril. De 17 heures à 23 heures les invités ont pu apprendre et échanger au contact des experts sectoriels et des intervenants sur des sujets magasin. A l’instar des leurs confères rassemblés à Lille, les opticiens bretons se sont montrés satisfaits du programme des cinq ateliers et trois conférences reconnus dans le cadre de la formation Afnor. Au total, plus de 150 magasins d’optique ont été représentés lors de ces deux dates.

Ouverts dès 17 h 30, les ateliers ont été très appréciés à la fois des experts sectoriels et des participants. C’est le cas d’Adeline Henry, opticienne à Saint Malo, venue « pour s’informer et se former ». « J’ai suivi quatre ateliers pour apprendre à mieux vendre et réussir à me mettre à la place du client pour mieux le comprendre » explique-t-elle. Même constat du côté des intervenants. « Les P.R.O. nous permettent d’avoir un contact privilégié avec les opticiens » insiste Sophie Cardon, directrice marketing de Marchon. « C’est un service utile pour les opticiens comme pour nous. On peut être à l’écoute et mieux analyser leurs attentes ». Chef de marque chez Nikon, Florian Caritg tire un bilan encourageant des réactions des invités à ses ateliers : « On a un vrai échange avec les opticiens. Il faut prendre le temps d’aborder des sujets dont on parle peu. On leur donne des opportunités, on ouvre des perspectives pour leur métier. Les opticiens sont très réceptifs. » 

A 19 h débutait le premier cocktail destiné à favoriser les rencontres et les échanges, un moment de convivialité avant que les opticiens se dirigent dans la salle de conférence. Patrick Janas, fondateur d’Acuité, a présenté la genèse des P.R.O. Régions ainsi que les trois intervenants attendus : le capitaine Tourangin, officier adjoint en charge de la prévention de la délinquance à la Gendarmerie d’Ille-et-Vilaine, Nicolas Pernin, associé Auris Gestion Privée et le Docteur Hélène Meunier-Richier, ophtalmologiste. 

Echanger et débattre pour préparer l’avenir

Pendant trois fois 30 minutes, les conférenciers ont transmis de nombreux messages, insistant toujours sur les axes de développement du métier d’opticien et ses défis inhérents. Dernière intervenante, le Docteur Hélène Meunier-Richier a particulièrement retenu l’attention de l’assistance. Environ 80 professionnels assistaient à cette intervention. Le discours de l’ophtalmologiste, favorable à un rapprochement entre ses confrères et les opticiens, a trouvé un écho largement favorable hier soir. « A travers les réactions de ce soir nous voyons que ces professionnels ont besoin d’être rassurés et nous ophtalmologistes avons aussi besoin d’eux. J’espère promouvoir l’avenir et chacun fait son métier, et cela doit se faire en coopération », glissait-elle tout sourire en fin de soirée. 

Les discussions ont continué à l’occasion du cocktail dînatoire où les opticiens présents se sont réjouis de l’ambiance amicale chère aux organisateurs dans un espace où les débats et échanges d’idées étaient omniprésents. Opticienne à Lorient, Stéphanie Ung, qui découvrait les P.R.O., résume parfaitement l’événement : « Je voulais rencontrer des gens de la profession. On passe la soirée à discuter et échanger, c’est très intéressant. Pouvoir parler avec d’autres opticiens et des experts ça nous permet de voir l’avenir de façon positive et d’oublier les difficultés du métier. » Un enthousiasme partagé par Kenza Housni Aloui, chargé de communication chez Cosium: « On est tous d’accord sur le fait que le métier évolue vite. Il y a du changement et même les plus réticents savent qu’il faut s’adapter pour faciliter son quotidien ». 

Comme à Lille les partenaires des P.R.O. Régions, Acuité, Bien Vu, Charmant, Cosium, Eschenbach, ISO, ISOForm, Julbo, Marchon et Nikon ont grandement contribué au succès de cette initiative ambitieuse.

Les P.R.O. Régions 2016 se referment sur une très bonne note en Bretagne puisque les opticiens ont salué ce nouveau levier pour mieux préparer l’avenir, et surtout pour être plus efficace dès aujourd’hui en termes de vente, d’argumentation face au plafonnement et de relations avec les ophtalmologistes.