Les mesures préventives se multipliant du fait de l’augmentation du nombre de cas de coronavirus en France, comme l’obligation du port du masque dans de plus en plus de lieux, la rentrée imminente pourrait susciter de l’inquiétude.
Selon notre sondage, auquel près de 530 d’entre vous ont participé, c'est loin d'être le sentiment dominant en cette fin de mois d’août dans notre secteur. S’il apparaît clairement que les magasins n’ayant pas réussi à redresser la barre depuis mai se trouveraient en grande difficulté en cas de retour en force de l’épidémie, ceux qui vont mieux sont loin de céder à la panique.
Les deux tiers des répondants n’affichent pas de fortes inquiétudes
Car, comme nous l’avons constaté depuis quelques mois, l’activité a bien repris depuis le déconfinement. Nos estimations basées sur vos réponses à nos sondages placent l’activité optique à +15% en juin à N+1, et à +10% en juillet. En attendant d’ici quelques jours les premiers chiffres du mois d’août.
Vous êtes près d’un tiers (31%) à nous indiquer votre sérénité quant à la rentrée et ses effets sur votre magasin. Un peu plus (36%) ne craignent qu’un léger impact de la reprise de l’épidémie sur leur activité. Ce qui nous fait 67% de répondants optimistes.
Malgré un début 2020 compliqué, les clients sont revenus très vite en magasin après l'éprouvant confinement. Les mesures que vous avez prises, sans attendre les obligations successives, leur ont donné confiance. Et c'est une bonne raison de rester optimiste.
Au déconfinement les français ont pu venir nous voir soit avec leur ancienne ordonnance soit avec une nouvelle grâce à la reprise des rdv. Cela a créé un effet tampon qui a permis à la profession une bonne reprise comme le souligne encore Acuité dans cet article.
Mais il me semble très probable qu'à cette rentrée nous ressentions un trou d'air du à une saturation des capacités d'accueil des ophtalmos. Ils vont allonger fortement leurs délais de rdv. Espérons que nous pourrons jouer sur les renouvellements avec adaptation pour compenser sinon il faudra impérativement que l'Etat libère davantage l'accès aux équipements visuels.