Huit mois et demi après leur fermeture et cinq mois après leur réouverture, les magasins de centres commerciaux sont fixés. Ils vont pouvoir bénéficier, pour certains, d’une aide de l’État à hauteur du montant de leur loyer sur la période de fermeture administrative.

Les magasins d’optique (entre 1 500 et 1 700 ont été fermés selon le Rof) sont bien concernés, comme l’a confirmé la Commission européenne de Bruxelles, qui vient d’autoriser l’État français à débloquer 700 millions d’euros pour l’occasion.

Pour qui ?

La Commission européenne le précise : « Le régime sera ouvert à certains commerces de détail (ameublement, habillement, informatique, sport, optique, bijouterie) et à certains services (réparation de biens personnels et domestiques, coiffure et soins de beauté) lorsqu'ils ont été interdits d'accueil du public pour certaines périodes entre février et mai 2021. »

Des conditions

Bruxelles voulait éviter que les aides soient supérieures aux pertes et que les magasins déjà en difficultés avant la crise ne soient encore perfusés. Les mois écoulés ont donc servi à poser certaines conditions. Ainsi, l’indemnisation ne dépassera pas le montant des loyers payés pendant la période de fermeture, et de ce montant seront déduits :

  • Les recettes provenant du click&collec ;
  • Les autres compensations éventuelles, comme les montants versés par les assurances.

De plus, les aides seront moindres pour les entreprises :

  • Déficitaires avant la crise sanitaire ;
  • Dont les ventes en ligne représentent une part importante du CA ;
  • Qui bénéficient de plus de 4 millions d'euros d'aide par mois.

Comment ça marche ?

Il s’agira d’une indemnisation versée en une seule fois au mois de décembre prochain. Les magasins concernés devraient prochainement pouvoir déposer leur dossier auprès du ministère de l’Économie.