L'association EDI-Optique vient d'annoncer la naissance d'Opto v11, un nouveau standard universel de catalogues optiques. Son but : faciliter votre quotidien en fluidifiant les échanges de données au sein de la filière, éviter les erreurs de commandes, les saisies manuelles... Tour d'horizon des avantages attendus.

Pour les verres : les nouveaux catalogues comporteront des informations exhaustives. Leur contenu sera établi à partir du système de production des verriers. Les codes EDI de produits identiques (qui diffèrent aujourd'hui selon le mode de livraison choisie) seront regroupés. Pour les unifocaux, ce standard évitera par exemple que la commande d'un verre de stock soit interprétée comme celle d'un verre de fabrication, ce qui aura un impact sur le prix d'achat. Y compris dans le cas des « packages » (ex : verres vendus systématiquement avec un antireflet), tous les traitements appliqués au verre seront détaillés, ce qui facilitera le renseignement des caractéristiques du produit auprès des Ocam.

Pour les lentilles et solutions : un code-barres identifiera chaque produit pour faciliter la logistique et garantir la traçabilité. Toutes les informations techniques seront reprises dans les catalogues pour refléter au mieux le Contaguide.

Pour les montures : les catalogues intégreront les photos des produits (pour faciliter l'interaction avec les clients), toutes leurs informations techniques (y compris l'angle pantoscopique) et leurs formes, pour optimiser les commandes de montures et de verres. Chaque référence sera dotée d'un code-barres selon un système mondialement reconnu et initié par la France.

Pour les packs et les offres : les nouveaux catalogues intégreront les packs, pour associer plusieurs produits et constituer un nouveau produit fini. Ils présenteront aussi les offres comme la 2ème paire, pour offrir davantage de latitude à la distribution et aux fournisseurs.

Le but est de « faire en sorte que tous les acteurs aient la bonne information au bon moment. Par exemple, il ne sera plus possible de commander une mauvaise référence et on évitera tous les problèmes - retard de livraison, erreurs sur le montant de la prise en charge... - qui vont avec », explique Jean-Christophe Leroy, directeur de programme EDI-Optique. « Cela représente un gain de productivité, de la valeur ajoutée pour tout le secteur », ajoute Gilles Sauvanaud, Président de l'association.

Ce standard sera déployé dans les prochains mois. Au Silmo 2011, 2 éditeurs, 6 verriers, 4 laboratoires et 5 lunetiers l'auront déjà intégré à leurs catalogues.