Magnys propose une lunette pré-montée pas comme les autres. L'EP est réglable !

La lunettes est vendue dans une box

Cette semaine, Magnys lance la commercialisation d’une offre monture et verres pour les presbytes réservée aux opticiens et disponible sans ordonnance. Denis Thoral, fondateur de l’entreprise, retrace son aventure à Acuité.

Acuité : Que proposez-vous avec Magnys ?

Denis Thoral : Nous venons de lancer la commercialisation d’une offre de monture+verres destinée aux presbytes emmétropes. La grande différence avec ce qui peut déjà exister est le réglage de l’écart pupillaire au millimètre près. Nos lunettes s’adaptent à chaque morphologie grâce au savoir-faire des opticiens. C'est pourquoi nous réservons la commercialisation uniquement à vos lecteurs, les opticiens. Entièrement fabriqués en France, nos montures et nos verres, présentés dans une box, sont au prix public conseillé de 69 €. Nos lunettes sont disponibles sans ordonnance et ne sont pas remboursées. 

A. : Quelle est la largeur de votre gamme ?

D.T : Nous avons développé un modèle homme assez large et un modèle femme plus étroit dans 3 coloris avec un design juste. Nous avons clairement privilégié le confort de vision. Nous sommes d’ailleurs notre propre producteur de verres et proposons des verres dégressifs jusque 4 dioptries.

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Modèle Homme

 

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Modèle Femme

 

A. : L'offre en magasin ne manque pas. Pourquoi avoir eu l’idée de lancer ce produit ?

D. T : Quand je suis devenu presbyte, je me suis naturellement tourné vers mon opticien. Ce dernier n’avait pas de bon produit de qualité à me vendre et a, très professionnellement, refusé de me vendre des lunettes loupes. A partir de cette expérience, j’ai travaillé sur un projet d’entreprise pour proposer un produit adapté au besoin des consommateurs sur la vision de près.

A. : Vous avez intégré les opticiens dans votre démarche ?

D. T : Oui. J’ai moi-même une passion pour les lunettes et j’ai accompagné sur le plan financier des entreprises de ce secteur, notamment Opal. Je me suis donc naturellement adressé aux opticiens pour valider mon projet. J’ai également interrogé plus de 400 personnes presbytes.

A. : Qu’est-ce qui est vraiment nouveau dans votre offre ?

D. T : Il y a d’abord une innovation produit qui concerne l’ajustement de l’écart pupillaire pour un confort visuel sur-mesure. Nous avons fait 18 mois de R&D et avons protégé par brevet notre innovation. Une fois la monture choisie, la démarche de l'adaptation dure quelques minutes seulement et se déroule en trois étapes :

  • Mesure des écarts pupillaires du client ;
  • Ajustement des verres sur la monture en fonction des mesures, avec une précision au millimètre et une amplitude totale de 8 mm ; et une indépendance gauche/droite du réglage pour une éventuelle dissymétrie ;
  • Fixation des verres par clipsage et remise des lunettes.

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Nous avons fait le choix de vendre exclusivement chez les opticiens. Ils sont au centre de la démarche. Ce sont, pour moi, les seuls spécialistes légitimes pour distribuer nos produits. Ils jouent d’ailleurs un rôle prépondérant dans l’adaptation du produit au porteur.

A. : Quelle a été votre analyse du marché ?

D. T : Selon mes sources, en France, il se vend 5 millions de paires de loupe, mais la part de marché des opticiens ne dépasse pas 10%. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’offre différenciante qualitative. Avec Magnys, c’est désormais le cas et les opticiens vont pouvoir reconquérir le marché de la vision de près sans ordonnance.

A. : Comment envisagez-vous votre développement ?

D. T : Nous démarrons la commercialisation sur nos terres d’origine, en région lyonnaise, avant de nous étendre à toute la région Rhône-Alpes, puis à l’ensemble du territoire d’ici la fin de l’année. Notre présence au Silmo devrait nous permettre d’être visibles. Fin 2016, nous espérons être implantés dans 400 à 500 points de vente.

A. : Quelles sont vos ambitions pour l’avenir de Magnys ?

D. T : En 2017, nous nous ouvrions à l’international. Nous prévoyons de doubler notre chiffre d’affaires chaque année pendant 5 ans.