Le GIE Synoptis, né en 2007 du rapprochement des sociétés Cobalou et Sacol, et le groupe Optic 2000 nouent un partenariat pour renforcer leur périmètre respectif. Ils créent « COI Synoptis », une structure visant à améliorer leurs conditions d'achat de l'ensemble de leurs adhérents. « Elle nous permettra de mutualiser nos ressources, tout en conservant notre indépendance », explique Christian Rothacker, président de la nouvelle entité. « Cette opération constitue un relais de croissance pour tous nos associés et franchisés grâce à l'élargissement du périmètre d'achat », ajoute Yves Guénin, secrétaire général d'Optic 2000.

100 millions de CA en 2020

La structure COI (une SAS au capital de 600 000 euros) sera opérationnelle à partir du 1er octobre 2012. Elle intègre les 227 magasins membres de Synoptis (dont 27 sous enseigne Optissimo), et adosse l'ensemble de ses achats au groupe Optic 2000. Les adhérents de COI bénéficieront ainsi de meilleures conditions commerciales (différentes de celles des adhérents Gadol). Le groupe Optic 2000 augmente de son côté sa puissance d'achat pour négocier au mieux avec les fournisseurs. Chaque entité reste indépendante. A ce jour, Synoptis enregistre 25 millions d'euros d'achat transités. « En 2013, elle comptera plus de 300 points de vente et devrait réaliser 45 millions d'euros de chiffre d'affaires. Notre objectif est de monter à 100 millions d'euros de CA en 2020. Dans 5 ans, CIO représentera un tiers des achats du groupe Optic 2000 », annonce Christian Rothacker.

Une palette de services en voie d'élargissement

COI Synoptis continue de proposer à ses adhérents une large palette de services, notamment un atelier de montage centralisé et des laboratoires de fabrication de verres (Verbal) et de lentilles (2M Contact). Son partenariat avec Optic 2000 ouvre la perspective à de nouvelles possibilités, comme l'édition de logiciels dédiés aux multipropriétaires ou encore la mise en place d'un SAV centralisé. « Notre objectif est d'alléger le quotidien de l'opticien indépendant afin qu'il se consacre à son coeur de métier », déclare Christian Rothacker.