Entre le 25 mai et le 9 juin, Acuité vous a proposé 11 entretiens avec les dirigeants des grandes enseignes françaises : Acuitis, Afflelou, Atol, Direct Optic, Krys, Optic 2000, Optical Center, Optical Discount, Optic Duroc, Optique Lafayette et Écouter Voir. Seule GrandVision n’a pas souhaité participer à cette série, malgré notre sollicitation.
Ces interviews nous ont permis de comprendre comment les enseignes ont travaillé pendant la crise et comment elles ont réagi face à celle-ci pour réussir au mieux la reprise. Nous avons également pu constater des différences dans les projections de certains pour l’avenir de la profession. Nous vous proposons de revenir sur ces entretiens avant d'aborder dès vendredi les réactions des dirigeants des centrales d'achats et de paiements.
Marcel Cézar – Acuitis
Le directeur de la franchise s’est réjoui du bon redémarrage de l’activité pour les magasins Acuitis et s’est félicité de la solidarité générée par la crise : « Tout le monde a apporté sa contribution. » S’il ne veut pas courir après ce qui a été perdu pendant le confinement, Marcel Cézar voit en ce mois de juin un nouveau démarrage de l’année.
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Didier Pascual – Afflelou
Le PDG de l’enseigne a concédé que les magasins de centres commerciaux souffraient plus que ceux situés en centre-ville. Didier Pascual nous a également indiqué penser que « la transformation digitale va devenir essentielle ». Selon lui, il faudra attendre le début de l’automne pour retrouver une activité proche de celle de 2019.
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Éric Plat – Atol
« L’achat plaisir en fin de crise est un puissant stimulant de la consommation », selon le PDG d’Atol. Ce qui explique les bons chiffres réalisés depuis la reprise. « Le scénario catastrophe n’aura pas lieu », martèle-t-il également. Pour Éric Plat, « les besoins en optique vont continuer d’augmenter », notamment du fait de la surexposition aux écrans.
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François-Xavier Jombart – Direct Optic
Le directeur général de l’enseigne nous a rappelé que l’intégralité de ses équipes avait rapidement repris le chemin du travail, une décision permettant la bonne reprise de l’activité. Direct Optic va « jouer la carte de la synergie optique et audition » : une quinzaine des 60 points de vente du réseau proposeront les 2 services d’ici fin 2020.
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Jean-Pierre Champion – Krys
« Nous devons retourner à nos valeurs et à nos fondamentaux », a expliqué le directeur général de l’enseigne. L’usine de Bazainville a rouvert et Krys Group limite la sous-traitance. Jean-Pierre Champion alerté sur la pénurie d’ordonnances à venir et s’en remet aux pouvoirs publics pour trouver des solutions.
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Yves Guénin – Optic 2000
Le secrétaire général table sur une reprise de l’activité à 100% en 2021, prévoyant une baisse du marché de -20% en 2020. Yves Guénin rappelle que « le rôle de l'enseigne est de prendre les bonnes décisions ». Pour lui, la crise a aidé Optic 2000 « à aller plus vite dans [son] plan de relance » et a « renforcé [ses] grands axes stratégiques mis en place en début d'année ».
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Laurent Lévy – Optical Center
L’enseigne, « sur le point de devenir leader en optique et audition en France » comme le rappelle son président fondateur, possède des salles d’optométries présentes dans l’intégralité de ses magasins. Un élément important pour effectuer l’examen de réfraction. Optical Center traverse bien la crise, ce qui lui permet de procéder au recrutement de 700 nouveaux opticiens et audioprothésistes.
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Anna Bordes – Optical Discount
La directrice générale de l’enseigne s’est montrée satisfaite de la « solidarité sans précédent » exprimée pendant la crise. Anna Bordes a surtout mis en avant la nécessité de profiter de la période pour « accélérer la transition digitale ». Une transition qui peut s’avérer difficile pour certains.
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Gad Derhy – Optic Duroc
Le PDG de l’enseigne remarque que « les clients se rendent en magasin avec une vraie envie d’acheter ». Il est également optimiste pour l’été : « Les clients vont partir en vacances en France. C’est donc plus facile de consommer. » Gad Derhy espère poursuivre le développement d’Optic Duroc, notamment dans la partie audition.
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Stéphane Francese – Optique Lafayette
Le directeur de l’enseigne est optimiste pour l’avenir : « Les besoins d'optique existaient avant le confinement et existeront toujours après. La vue est une nécessité, pas un accessoire. » Stéphane Francese pense que l’activité retrouvera son niveau de 2019 « au milieu de l’été ou à la rentrée ».
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Arthur Havis – Écouter Voir
Le directeur général de l’enseigne reconnaît une certaine hétérogénéité dans les résultats de ses magasins depuis la reprise. Mais il reste optimiste : « nous ne connaissons pas de défaillance ». Arthur Havis s'interroge sur l’avenir : « La vraie inquiétude porte sur le mois de septembre avec une inconnue : va-t-on connaître une 2e vague ? »
J'ai quand même le sourire quand je vois qu'ils sont tous sur la même longueur d'onde à temporiser et rester positif, tous sauf un qui recrute 700 collabos, pourquoi pas 700 ouvertures de points de ventes aussi ?! toujours plus...
une crise quelle crise ?