Emmanuel Macron « ouvert au dialogue et attentif à nos inquiétudes », selon le SynOpe

Christian Roméas, président du SynOpe, a rencontré Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, le 25 mars dernier.

Au cours d'un déjeuner organisé à Bercy avec le Conseil du Commerce de France, le 25 mars dernier, Christian Roméas a échangé sur de nombreux sujets avec Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, et Carole Delga, secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire. A cette occasion, le président du Syndicat des opticiens entrepreneurs (SynOpe) a attiré l'attention sur l'amendement introduit dans le projet de loi « pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques » en première lecture à l'Assemblée nationale, et supprimé par la Commission spéciale du Sénat. Pour mémoire, ce dernier concernait la notion de devis normalisé obligatoire pour l'optique et l'audio. Christian Roméas a notamment insisté sur le fait que la suppression de cette article doit être confortée afin de laisser aboutir la concertation qui vient à peine de s'initier avec le ministère de la Santé. « Au cours de cet entretien, le ministre de l'Economie s'est montré ouvert au dialogue et attentif à nos inquiétudes. A suivre ... », souligne l’organisation professionnelle.

Rappelons toutefois que le Gouvernement a récemment affiché son soutien à cette disposition, estimant que « l’encadrement des prises en charge par le contrat responsable ne doit pas encourager les opticiens à recourir à des produits à très bas prix, de moindre qualité, dont la fabrication serait de surcroît relocalisée en dehors de l’Union européenne ». Le projet de loi Macron sera débattu en séance publique au Palais du Luxembourg dès le 7 avril prochain. Le Gouvernement a engagé une procédure accélérée le 11 décembre 2014, réduisant le temps d’examen du texte à une seule lecture par l’Assemblée nationale et le Sénat. A l’issue, si les deux chambres parlementaires n’ont pas trouvé d’accord, une Commission Mixte Paritaire (CMP) devra donner son avis sur le projet de loi avant que les députés aient le dernier mot.