Créée en 1992, la société Verbal située à Brumath, près de Strasbourg (67) ferme ses portes le 31 juillet. L’entreprise qui emploie 22 salariés est spécialisée dans la production de verres correcteurs ophtalmiques. Elle dispose également d’un département basse vision pour les verres filtrants thérapeutiques CPF et Lucéo. Christian Rothacker, président de Verbal a confié à acuite.fr « étudier les différentes possibilités afin d’assurer la poursuite de l’activité basse vision. Des entreprises sont intéressées pour la reprendre ».

Afin d’aider son personnel à trouver un nouvel avenir, il a également mis en place, une cellule de reclassement animée par un cabinet extérieur.

Les nouvelles règles imposées par les Ocam

Pour ce chef d’entreprise, « cette décision, très difficile, s’explique par les nouvelles règles imposées par les organismes complémentaires d’assurance-maladie. Elles diminuent progressivement et insidieusement l’offre disponible et la possibilité pour les porteurs de lunettes de choisir librement la qualité de leurs équipements ». Et de poursuivre : « le laboratoire Verbal, victime de sa taille, n’a pas réussi à obtenir son passeport pour l’avenir, bien que son expertise n’ait jamais été remise en cause ».

Verbal représente 3 millions d’euros de chiffres d’affaires au sein d’un groupe qui en fait quelque 60 millions, avec 178 salariés, exploitant notamment l’enseigne Optissimo.

Christian Rothacker qui va accompagner ses équipes « dans leur reconversion forcée » tient à les remercier « pour le formidable travail effectué pendant plus de 20 ans ».