Une initiative heureuse, une vente bien menée ou encore des objectifs dépassés...,  n’oubliez pas de féliciter vos collaborateurs ! Alors que notre secteur amorce sa mutation et que l’incertitude de l’avenir en effraie plus d’un, un simple « merci » ou « bravo » peut avoir des effets miraculeux sur votre équipe. Une savoureuse cerise sur le gâteau qui lui permettra d’entamer ce mois de décembre avec le sourire. Explications avec Philippe Bloch, chroniqueur économique et auteur du best-seller Boomerang « 365 idées pour faire revenir vos clients à l’heure d’internet », dont est tiré ce conseil.

On ne dit jamais assez merci et bravo

« Impossible d’ouvrir actuellement un magazine sans y lire un article alarmant sur le mal dont souffriraient tous les salariés français. A en croire la presse hexagonale, le stress frapperait désormais à tous les étages de l’entreprise : « premières lignes », management, cadres supérieurs, nul ne semble plus échapper aux maux qui affectent nos entreprises. Dictature du client roi, surcharge de travail, compression des délais, des effectifs et des budgets, frustrations diverses, peur du changement, incertitude sur l’avenir, lendemains qui déchantent, valse technologique, manque d’organisation, responsabilités mal définies, concurrence entre collègues, etc. Personne ne semble plus avoir de prise sur son environnement. Une énième étude sur le sujet attribuerait en partie maux de dos, migraines et autres palpitations chroniques au manque de reconnaissance et à l’absence de valorisation des efforts fournis, lesquels caractériseraient notre époque.

Un peu comme si les deux plus beaux mots de la langue française, « Merci » et « Bravo », avaient été remisés au placard du management, malgré leur incontestable efficacité. Quiconque a déjà expérimenté leur magie sait pourtant qu’aucune équipe ne se défonce durablement si l’on oublie de saluer au quotidien les mérites de ceux qui la composent. Au-delà des mots, une multitude d’attentions permettent de témoigner notre reconnaissance à chacun de nos collaborateurs. Manque de temps, routine, oubli, gestion des priorités, etc. Bien des raisons expliquent cette carence aussi notoire qu’universelle. A défaut d’améliorer la rémunération monétaire de nos salariés – conjoncture oblige –, efforçons-nous d’améliorer au plus vite leur rémunération « affective » ! »