Le 24 août dernier, le tribunal de Rotterdam rejetait la demande d’EssilorLuxottica d’obtenir plus d’informations de la part de GrandVision à propos de sa gérance de la crise du Covid-19. Le géant de l’optique avait alors affirmé « étudier le jugement et évaluer ses voies de recours », c’est chose faite : EssilorLuxottica a décidé de faire appel de cette décision.

« EssilorLuxottica reste préoccupée par l’attitude de GrandVision qui continue à lui refuser l’accès à des informations importantes pour l’évaluation de sa gestion pendant la crise du Covid-19 », indique le groupe.

Vers une cession de chaîne de magasins ?

Dans le communiqué de ce matin, il est également précisé que les procédures en cours, dont cet appel, ne sont pas liées à « l’examen de la transaction par les autorités de concurrence dans les juridictions où elle doit encore être approuvée ». La Commission européenne est dans l’attente de compléments d’informations pour rendre son avis sur le rachat de GrandVision.

Comme l’a rappelé le tribunal de Rotterdam, la Commission européenne exige qu’EssilorLuxottica cède des magasins en France, aux Pays-Bas, en Belgique ou encore en Italie, « afin de lever les objections du droit de la concurrence à l'opération envisagée ». Est aussi mentionné que « la Commission européenne a déclaré qu'un remède structurel sous la forme de la cession d'une chaîne (comme Pearle et Eye Wish Opticians aux Pays-Bas) devra être proposé ».