Ce jeudi soir, le gouvernement, emmené par Jean Castex, a développé les mesures liées au reconfinement qui prend effet cette nuit, et qui durera a minima jusqu'au 1er décembre. « Ce confinement est axé sur 2 points essentiels : l'école et le travail », a-t-il précisé.

« Continuer le plus normalement possible »

Le « droit de travailler » est un des essentiels énoncés par le Premier ministre. Si plus de 200 000 commerces seront fermés en France, des dérogations seront accordées à plusieurs secteurs. Jean Castex les a énumérés, ne manquant pas de citer « les opticiens ».

Avant de faire un appel à l'effort national : « Toutes les entreprises qui ne sont pas fermées administrativement doivent pouvoir continuer le plus normalement possible. » Le Premier ministre a de nouveau rappelé la nécessité de respecter des protocoles sanitaires stricts et de mettre en place des jauges à l'intérieur des magasins.

Jean Castex a également précisé que les mesures ne s'appliquaient pas aux territoires d'Outre-Mer, à l'exception de la Martinique.

L'attestation de déplacement bientôt disponible

Le Premier ministre a indiqué que les attestations de déplacement seraient bientôt disponibles. Pour vous rendre au travail, vous aurez besoin d'une attestation de déplacement professionnel, qui peut être permanente, ainsi qu'une attestation de déplacement dérogatoire valable une heure, avec comme case à cocher « déplacement entre le domicile et le lieu de travail ». Nous vous diffuserons ces attestations quand elles seront disponibles.

Elisabeth Borne confirme le chômage partiel

Elisabeth Borne, ministre du Travail, a ensuite pris la parole : « Nous sommes mieux armés. Cette fois-ci, tous les secteurs ont mis des protocoles en place. » Elle a notamment confirmé la continuité du chômage partiel. Pour vous, qui n'êtes pas concernés par une fermeture administrative, le salarié touche 75% de son salaire brut (84% du net), avec un reste à charge de 15% pour l'employeur.

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a lui annoncé un renforcement de plusieurs mesures (prêts, loyers, etc.)... mais ne citant que les entreprises concernées par une fermeture administrative. Ce qui n'est pas votre cas.