Le groupe Afflelou a publié ses résultats du 2e trimestre pour l'exercice clos au 31 janvier 2020 (novembre, décembre et janvier).

Les ventes réseaux dans le monde (franchises et succursales) ont atteint 196,5 millions d'euros au 2e trimestre de l'exercice en cours, en recul de -6,9% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Pour le 1er semestre, elles s’élèvent à 388 millions d'euros, en baisse de -3,4% par rapport à la même période de l’exercice précédent.

Le résultat d’exploitation (Ebitda) a quant à lui progressé de 4,2% pour atteindre 23 millions d’euros (contre 22,1 millions d’euros pour la même période de l’exercice précédent) grâce notamment aux activités de vente en gros et aux achats réalisés au sein du réseau.

Un recul de -8,9% en France

« Le trimestre a été marqué par des difficultés liées à la mise en place de la réforme 100% Santé. Elles ont entraîné une forte baisse des ventes en janvier, après une année civile de forte croissance du marché de l’optique en France et de surperformance pour l’enseigne Alain Afflelou », a confié à acuite.fr Didier Pascual, PDG du groupe. « Le pourcentage de vente des offres 100% Santé correspond néanmoins à nos attentes : 10% de panier A et un peu moins de 6% d’équipements dissociés. »

Covid-19 : un crédit pour faire face aux problèmes de trésorerie

En cette période de crise sanitaire à l’échelle mondiale, le groupe a décidé de fermer toutes ses succursales dès le 16 mars 2020. « Nous avons recommandé à nos franchisés de faire de même afin de protéger la santé de leurs collaborateurs et de leurs clients. A date, une vingtaine de nos franchisés participe au service minimum mis en place depuis le 25 mars », précise Didier Pascual.

Dans ce contexte, le groupe a pris un crédit par précaution de 30 millions d’euros pour pallier aux éventuels problèmes de trésorerie. « Nous avons mis en place une hotline pour répondre aux questions urgentes de nos franchisés. Par ailleurs, nous mobilisons tous les moyens financiers et les lignes de paiement pour les aider à affronter la crise. Au-delà nous travaillons sur 2 scénarios de reprise pour définir un plan commercial de relance », conclut Didier Pascual.