Alors qu'environ 12 millions de salariés étaient encore concernés par le chômage partiel avant le déconfinement, Muriel Pénicaud avait prévenu la semaine dernière que celui-ci ne serait pas éternel et que, à partir de juin, l'État prendrait en charge une plus petite part du salaire des travailleurs concernés.

Ce mardi, en début d'après-midi, la ministre du Travail est revenu sur le sujet au micro de BFMTV. « Il n'est pas question de couper brutalement le chômage partiel au 1er juin », a-t-elle précisé. « Tout n'aura pas encore repris. S'il y a des entreprises de 100 salariés dont seulement 50 ont repris car il n'y a pas l'activité pour 100, les 50 autres pourront continuer à bénéficier du chômage partiel. Il y aura moins de chômage partiel, mais il en restera. »

Pas de chiffre pour l'instant

Concernant la prise en charge de ce chômage partiel par l'État à partir du 1er juin, Muriel Pénicaud est restée évasive : « Le taux de remboursement de l'État à l'entreprise, qui est de 100% aujourd'hui, baissera un peu puisque l'activité reprend ». Mais aucun chiffre n'a pour le moment été donné par le gouvernement.