Lors de la présentation de son dernier rapport sur le travail aidé dans la filière visuelle, le Snof avait interpellé les pouvoirs publics pour « Instaurer un dispositif de règles et de sanctions professionnelles pour les opticiens-lunetiers et les orthoptistes ». Des termes sur lesquels Thierry Bour s’est expliqué pour acuite.fr.

L’AOF regrette que le Snof s’en prenne aux opticiens

Dans un communiqué, l’Association des optométristes de France (AOF) a partagé sa « grande déception que l’unique proposition à destination des opticiens-lunetiers concerne la mise en place de sanctions ». L’AOF note que le rapport Igas souligne l’absence d’amélioration des délais d’attente depuis 10 ans « malgré le fort développement du travail aidé ».

Les 5 priorités de l’AOF

« Il nous paraît indispensable d’améliorer l’organisation de la filière visuelle en s’appuyant davantage sur les opticiens-lunetiers », clame le syndicat, qui en appelle à des réformes. A l’instar du Snof, il expose ses 5 priorités :

  1. La construction d’une stratégie globale pour la filière visuelle incluant fortement les opticiens-lunetiers. De par leur compétence, leur nombre, et leur répartition géographique, ils sont la ressource la plus accessible de la filière.
  2. La publication d’un décret de compétences reflétant la réalité de pratique, et de lieux d’exercice, des opticiens-lunetiers.
  3. Permettre la mise en œuvre de la téléconsultation pour les opticiens-lunetiers.
  4. Une nouvelle formation dès la rentrée 2022 au niveau licence pour les opticiens-lunetiers.
  5. La mise en œuvre de pratiques avancées à destination des opticiens-lunetiers et des orthoptistes.