Du 14 novembre au 4 décembre, vous verrez peut-être sur vos écrans de télévision une campagne de publicité de l’Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie).

À travers 4 spots de 30 secondes, sur un ton plutôt léger et humoristique, est mis en scène un « dévendeur » qui déconseille l’achat de produits neufs comme une machine à laver, un téléphone portable, une ponceuse ou encore un t-shirt. Il recommande aux consommateurs de privilégier la réparation, l’achat d’un produit de seconde main, la location, voire même de ne pas acheter du tout si ce n’est pas indispensable.

Pluie de communiqués de presse scandalisés

Sans surprise, de nombreuses organisations (comme l'Alliance du Commerce ou la Confédération des petites et moyennes entreprises) ont réagi en dénonçant cette campagne publicitaire qui nuirait au chiffre d’affaires des commerçants à l’approche du Black Friday et de Noël.

La Fédération Française de Franchise « s’insurge contre la maladresse du message véhiculé qui attaque directement le secteur du commerce et discrédite le métier de commerçant », dénonçant un « affront à l’engagement des commerces en faveur de la transition écologique ».

Si le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu assume via un tweet sur X et ne prévoit pas le retrait de cette campagne publicitaire, l’affaire est remontée jusqu’à Bercy. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a reconnu une « maladresse » et à indiquer croire « profondément à la sobriété mais pas en prenant les vendeurs ou les commerces physiques comme cibles, et pas en culpabilisant ».

 

Les 4 spots sont visibles sur le site de l’Ademe.