Essilor et Hoya auraient tenu des discussions informelles avec des conseillers au sujet d’offres potentielles pour le rachat de Rodenstock, selon l’agence Bloomberg. Le groupe américain, spécialisé dans la finance, explique que la société Bridgepoint, qui a racheté Rodenstock à Permira en 2006, aurait mandaté Goldman Sachs en début d'année pour évaluer les options stratégiques concernant l’entreprise allemande. Toutefois, aucun processus formel de vente ne serait en cours actuellement.

Avec un chiffre d’affaires de 402 millions d’euros en 2014, Rodenstock pourrait être racheté pour 500 millions d’euros au moins. « Bien que cette valeur d'entreprise ne soit pas un problème pour Essilor qui a dépensé plus de 1,8 milliard d'euros en acquisitions en 2014, le leader mondial des verres correcteurs pourrait faire face aux lois anti-trust, en particulier en Allemagne », note de son côté la banque d’investissement européenne Bryan Garnier. Apparemment absent des discussions, le groupe allemand Zeiss pourrait également faire face aux mêmes difficultés.