Dans le cadre de son projet de convention d’objectifs et de gestion (COG) pour 2018-2022, la caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) ambitionne de généraliser la prescription électronique pour l’ensemble des professionnels de santé. Cette dématérialisation totale à l’horizon 2022 se déroulera en plusieurs étapes.

Dans un premier temps, seuls les médicaments seront concernés. Objectif : dématérialiser et sécuriser les échanges entre le médecin et le pharmacien en codifiant le contenu de la prescription pour une meilleure prise en charge des patients. L’Assurance maladie a récemment lancé une expérimentation dans 3 départements : Val-de-Marne (94), Saône-et-Loire (71) et Maine-et-Loire (49).

Après son évaluation en 2018, les modalités de déploiement à grande échelle à compter de 2019 seront identifiées, et notamment la possibilité d’élargir la prescription électronique à d’autres domaines : prescription d’examens biologiques, actes des auxiliaires médicaux… « La dématérialisation de la prescription facilitera l’appropriation des indications et des règles de prescription de la LPP contribuant ainsi à une meilleure pratique. L’articulation de la prescription électronique avec le dossier médical partagé pourrait également faciliter la coordination des soins », ajoute la Cnam.

Dans un deuxième temps, la e-prescription pourra être étendue à d’autres actes. Seront concernés d’ici 2020 d’autres professions de santé : biologistes, masseurs kinésithérapeutes ou encore infirmiers.

Pour l'optique, le calendrier n’a pas encore été défini.