Comme nous vous l’avions expliqué vendredi dernier, une Grande conférence de la santé réunissant plus de 300 professionnels mais aussi des parlementaires s’est tenue à Paris.

Présente à cette réunion, Catherine de la Boulaye, la présidente de l’Union des Opticiens (UDO) se félicite du contenu de la feuille de route. « Dans la continuité des travaux initiés dans le cadre du rapport de Dominique Voynet sur ‘la Restructuration de la filière visuelle’, la conférence santé a dégagé de nombreuses pistes de travail visant à améliorer la formation des professionnels de santé, pour lesquelles l’UDO s’engage de manière constante », explique-t-elle.

Plus concrètement, la feuille de route recommande le développement de la formation initiale à l’Université pour toutes les professions médicales et paramédicales et la remédicalisation des formations. Cette position est conforme à celle de l'UDO qui soutient depuis 2013 la délivrance d’un diplôme d’Etat d’opticien-lunetier, dans le cadre du système européen Licence Master Doctorat (LMD). La raison ? Permettre aux étudiants d’accéder à des enseignements moins commerciaux tels que la physiologie de l’œil, la réfraction ou encore la contactologie.

L’Union des Opticiens est également favorable à la formation continue des opticiens et à la recertification des métiers. « Dans cette continuité, la prise en compte des évolutions des pratiques professionnelles par la réécriture des référentiels et la promotion du e-learning et de l’e-santé sont également saluées par la profession. En effet, les opticiens sont d’ores-et-déjà équipés pour valoriser le numérique et estiment que la mise à disposition de ces outils est un véritable levier pour une meilleure formation », commente Catherine de la Boulaye.

En clôture de la Grande conférence de la Santé, Manuel Valls avait précisé que « les diplômés paramédicaux auront accès aux deuxième et troisième années de médecine à partir de 2017, en suivant les mêmes procédures que l’ensemble des étudiants ». Ces annonces et pistes de travail ont envoyé un signal positif à la profession », conclut la présidente avec enthousiasme.