La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est en hausse. Selon une méta-analyse réalisée par 6 chercheurs allemands (Jeany Q Li, Thomas Welchowski, Matthias Schmid, Matthias Marten Mauschitz, Frank G Holz, Robert P Finger) et publiée ce mois-ci dans le British Medical Journal, une augmentation du nombre de cas de 15% est attendue d’ici 2050.

Aujourd’hui, 67 millions de personnes sont déjà touchées en Europe. 10 millions de plus devraient donc l’être dans une trentaine d’années. En France, selon l’Inserm, un peu plus de 5 millions de personnes souffrent de la DMLA toutes formes confondues. Un chiffre divisé par 2 « si l’on tient compte uniquement des formes tardives de la maladie, associées à une perte de la vision centrale ».

Cette croissance de la DMLA s’explique en partie par le vieillissement de la population, étant donné que la DMLA concerne principalement les personnes âgées. Cependant, d’autres facteurs entraînent un développement de cette maladie. C’est notamment le cas du tabagisme, de la pollution, d’une exposition importante aux UV ou encore de l’alimentation. Si des traitements permettent déjà de ralentir la progression de cette pathologie dans sa forme humide chez les patients une fois atteints, les recherches se poursuivent afin de se préparer à cette forte augmentation du nombre de cas prévus d’ici 2050.