Cela ne vous aura pas échappé, ce mercredi 17 mars est l’anniversaire du début du 1er confinement. Mais c’est aussi le marqueur d’une série de jours emplis de confusion pour le secteur.

D’abord, les opticiens fermés

Rappelez-vous : tout commence le samedi 14 mars au soir quand Édouard Philippe, alors Premier ministre, annonce que tous les commerces, hors alimentaires, pharmacies, banques, stations essence, bureaux de tabac et presse, devront rester fermés pendant un mois afin de lutter contre la propagation du Covid-19.

Informations contradictoires

Non-cités, les opticiens se trouvent donc alors concernés. Ce qui est confirmé le lendemain dans l’arrêté du 15 mars, qui n’intègre pas les opticiens dans la liste des commerces autorisés à rester ouverts. Et ce alors que, ce même jour, un mail de la DSS circule sur les réseaux sociaux, indiquant la possibilité d’ouverture des opticiens ! Les syndicats, eux, appellent à ne pas ouvrir le lundi, tant par « attitude responsable » que par manque de moyen de protection. A l’époque, les masques étaient une denrée rare…

Confinement annoncé

La semaine commence, lundi 16 mars, et les magasins d’optique se trouvent alors fermés. Notre sondage montre qu’une part d’entre vous souhaite une dérogation pour les opticiens, d’autres une ouverture partielle pour assurer les services indispensables aux porteurs. Le confinement est annoncé et…

Finalement dans les « commerces essentiels »

Mardi matin, 17 mars, quelques heures à peine avant le début du confinement prévu pour la mi-journée, le retournement de situation se produit : au Journal officiel est publié l’arrêté du 16 mars complétant l’arrêté du 14 mars. Celui-ci rajoute la mention « commerces de détail d’optique » à la liste des commerces autorisés à ouvrir car jugés « essentiels ».

La mise en place d’Urgence Opticien

Une nouvelle suivie d’un communiqué commun des syndicats (Rof, Fnof, Synom), proposant « d’organiser un service minimum volontaire de permanence des soins optiques ». Unis, les syndicats demandent aux opticiens de se comporter en professionnels de santé et de ne pas profiter de la situation pour faire du commerce. Urgence Opticien sera lancé quelques jours plus tard

Et depuis un an ?

Depuis un an, la situation a évolué. Si vous êtes restés ouverts, sans service minimum, lors du 2e confinement, le couvre-feu de 18 heures ne s’est pas accompagné d’une dérogation pour vous. Pas de droit d’ouverture non plus dans les centres commerciaux fermés. Un paradoxe qu’a pointé du doigt le Rof. Néanmoins, en cas de nouveau confinement, il semble que les opticiens seraient de nouveau dans la liste des activités autorisées à se poursuivre.