Face aux malheureux constats d’une mauvaise santé visuelle, Pascale Radouant s’est engagée auprès de ses porteurs afin de veiller sur la qualité de leur vue et d’accompagner les personnes qui souffrent de malvoyance. Spécialisée en Basse Vision, elle est soutenue dans sa démarche par la coopérative Optic 2000. Pour elle, c'est avant tout une histoire de « culture familiale » puisque son beau-père était lui aussi adhérent. Son magasin, ouvert dans le Var en 1993 avec son époux, est aujourd’hui agrée Basse Vision.

Le centre agréé Basse Vision, un signe de professionnalisme

A Saint-Maximin-la-Sainte-Baume où elle a ouvert son magasin, 6 opticiens répondent aux besoins de 15 000 habitants. Au départ, Pascale a fait le choix de la différenciation pour se démarquer de la concurrence et pour « apporter encore plus [à ses] clients ». Pour faire partie des centres agréés Basse Vision, elle a suivi la formation Cecom : « nous avons étudié les pathologies et travaillé avec les malvoyants sur des cas réels ». Cet apprentissage est encadré, notamment, par des ophtalmologistes et des orthoptistes. C'est à l'issue d'un examen très pointu en magasin, effectué par un éminent expert en Basse Vision, qu'elle a eu son agrément. Selon elle, diriger un centre agréé Basse Vision démontre « un sens du professionnalisme vis à vis des ophtalmologistes locaux ». C'est aussi une source de confiance pour la clientèle car chaque année l’agrément est remis en cause et la formation ne s’arrête jamais ».

Une spécialité concentrée sur l'humain

Au final, pour Pascale, pratiquer la Basse Vision est surtout un  engagement fort auprès de ses porteurs. Pour celui qui a envie de donner aux autres, « c'est une expérience humaine très enrichissante. Les personnes déficientes visuelles ont besoin d'être aidées, et aussi dans les zones où la densité de population est moindre ». Un investissement cher à Optic 2000 qui a déjà créé 150 centres agréés Basse Vision sur la France et dont l'objectif est d'atteindre les 200 prochainement.